Take2, Take That, même combat ?

Alors que les consoles XSX/PS5 entament leur cycle en plein déridage de jeux de la précédente génération, Strauss Zelnick, PDG charismatique de Take2 (T2), parle de photoréalisme accessible dans une décennie aux probables prochains formats de Sony et Microsoft…

Les kits de développement définitifs donnent enfin aux développeurs une idée claire des limites de la puissance technique des nouvelles consoles. Lors de la durée septennale de ce cycle, leur perfectionnement viendra à la marge, levant quelques contraintes de programmation ici et là, souvent au profit d’un nouveau palier visuel qualitatif. Pas suffisant aux yeux de S. Zelnick dont la précieuse expertise technologique projette l’avènement d’un réalisme confondant à l’après PS5/XSX. Une sortie que chacun appréciera à sa manière.

Phénomènes générationnels, les jeux réalisés par T2 se distinguent par leur technique généreuse, leur gameplay à choix multiples avancé. Sa voix fait donc autorité dans l’industrie. Il n’est donc pas rare que des conférenciers lui tendent le micro pour recueillir les fines réflexions de l’ingénu. C’est à cette occasion que S. Zelnick s’est exprimé, covid oblige, au colloque virtuel UBS Global TMT. Ce dernier ne cache pas son enthousiasme à l’idée que ses studios de développement seront en mesure de « faire des choses impossibles à réaliser auparavant, y compris produire des jeux identiques à la réalité ».

Les barrières technologiques persistantes seront donc pulvérisées : « ce que nous sommes capables de reproduire imite l’action réelle mais reste de l’animation virtuelle. D’ici dix ans le choix nous appartiendra de pousser le réalisme à l’extrême », avance le haut dirigeant. Avant d’avertir son audience que le réalisme à tout crin ne doit pas être une fin en soi. Pour étayer son propos, il puise une pépite dans son catalogue de titres : « Prenez Borderlands, la thématique de son univers puise dans l’expressionisme et le restera comme tel ».