Après avoir pleuré toutes les larmes de mon corps plein de petits rouages fragiles et délicats, à cause de l'E3 déplorable qu'on nous a servi cette année ( Si vous l'avez trouvé bon, plein de nouveautés et prometteur, c'est votre droit, je le respecte, de même que votre liberté de culte, ect...) , j'avais décidé de ne pas en parler, et de passer directement à autre chose. C'est donc ce que je vais faire. D'ailleurs on va imaginer que l'E3 2011 n'a jamais eu lieu. On a qu'a dire que c'est parce que Miyamoto avait un rhume.

Ainsi donc mes amis, je vais vous parler d'autre chose, quelque chose de bien plus réjouissant puisqu'il s'agit d'Aliens, de sexe crado, de lolis, de meurtres, et d'histoires d'amour. (Si si, tout ça à la fois.)
En effet, je vais vous parler d'un de mes "jeux" favoris : Saya no Uta. ou Song of Saya pour ceux qui auraient mis la main sur la version Américaine Américanisée pour les Américains (Ce que je ne vous souhaite pas) de cet énormissime titre.

CA SUFFIT DE PARLER UNE LANGUE QUE JE NE COMPREND PAS. DE QUOI ME PARLES-TU?

Bon, ce jeu est un visual novel. Même si le genre est de plus en plus connu et reconnu dans la sphère vidéoludicoculturelle (oui, je suis un peu scientifique moi-même.) Beaucoup de gens ignorent encore ce qu'est un visual novel. Et bien il s'agit en réalité d'une histoire interactive, à mi-chemin entre le dessin-animé, la bande-dessinée, le roman, le jeu-vidéo, et le livre dont vous êtes le héros. Pour faire court et chiant, c'est comme un rpg japonais dans lequel on aurait enlevé l'exploration et le combat, et où l'on aurait gardé que les dialogues. Et pour faire long et intéréssant, il s'agit en fait d'une ouverture sur l'univers des auteurs, qui par ce biais arrivent, souvent avec peu de moyens , mais un talent fou, à nous faire voyager au travers de (beaucoup de) lignes de narrations et de dialogues, et des images souvent magnifiques (Mais parfois très moches aussi. Mais c'est pas grave.), qui nous permettent d'exprimer un florilège de sentiments purs et intenses. Voilà, si avec ça je ne vous ai pas convaincus, je ne peux plus rien faire. Mais comme une image parle mieux que mille mots, un visual novel ressemble souvent à ça.

 

Comme le dit si bien la petite Matsuri, WONDERFUL.

Il existe plusieurs sortes de visual novel, le plus connu de tous, et le plus populaire étant l'eroge. Un visual novel devient eroge quand le personnage principal (ou autres, comme ça pas de jaloux) arrive à un point ou à un autre à faire des cochoncetés avec (au moins) une personne tierce. Ce qui a d'ailleurs tendance à arriver plutôt souvent. Attention, tous les eroge n'ont pas pour but de draguer des filles débiles pour débloquer des scènes cochonnes, BIEN QU'ENCORE UNE FOIS, il y'en a beaucoup. C'est comme ça , y'a à boire et à manger dans le genre. Si beaucoup sont de véritables belles histoires , il y'en a des très bêbêtes.

 

Le jeu dont je vais vous parler est non seulement un eroge, mais contient en plus de nombreuses scènes de violences, et ne lésine pas sur la tripaille, je me dois donc de passer l'annonce habituelle racolleuse comme il se doit :

ATTENTION
Ce test n'est pas tout public. Il peut contenir des images qui ne conviennent
pas à un jeune public. Si vous êtes boyscoot, enceinte, ou si vous souffrez de
problèmes cardiaques, veuillez avertir votre médecin avant de lire ce test.
L'auteur de ce blog ne saurait être tenu responsable pour tout problème de
santé qu'entraînerait la lecture de cet article. Nous ne supportons pas l'esclavage
des orang-outangs, arrêtez de nous envoyer des lettres.

 

Bien, maintenant que tout le monde est prévenu , on va pouvoir passer au test.

C'EST PAS TROP TÔT.

Saya no Uta donc, littéralement "la chanson de saya, le chant de saya", ou tout autre variation chipotesque, est un visual novel dévellopé par Nitroplus sur pc,et édité le 26 décembre 2003 au japon.
L'histoire qui nous est racontée est celle d'un jeune homme, Fuminori de son nom, qui doit faire face à un problème délicat. Suite à un accident de la route qui a coûté la vie à ses parents, et causé chez le pauvre garçon des lésions cérèbrales aussi graves qu'irréversibles, celui-ci est condamné à percevoir le monde qui l'entoure d'une bien étrange manière. En effet, la vision qu'il a de l'humanité et du monde n'est plus la même. Tout ce qui était autrefois banal, humain, et rationnel est désormais déformé, sale, laid, et d'une manière générale, totalement dégueu. EXEMPLE :

 

Une petite sortie en ville.

 

 

Je veux le même édredon.

 

Oui, je vous avais prévenu, c'est complètement dégueu. Comme on se l'imagine, la vie n'est pas rose tous les jours pour le pauvre Fuminori, puisque chaque jour qui passe aux côtés de ses amis est un véritable calvaire. Mais ça messieurs Dames, c'est avant le miracle , bien entendu. En effet, Fuminori fait la rencontre de Saya, la seule personne que Fuminori peut voir normalement. Et en plus elle est mignonne. Et gentille. Ce qui doit alors arriver arrive, c'est le début d'une grande histoire qui mêle amour, drame, suspense, meutres,et autres joyeusetés qui combleront petits et grands. Et honnêtement, elle m'a fait une grande impression. Une excellente impression. Malheureusement, j'ai peur de vous en révéler plus histoire de ne pas spoiler, mais je peux vous assurer qu'une fois que vous êtes pris dans l'histoire, il faut la finir pour en décrocher. Celle-ci est bien menée , pleine de rebondissements, jamais cul-cul la praline, et en fait rarement trop. On sent souvent le suspense et la tension nous saisir à la gorge, et on reste en haleine tout le long.

"Le sol est peut-être fait en intestins, sur le coup, je m'en fous totalement !"


BON, OK POUR L'HISTOIRE. MAIS ON VEUT DE LA FESSE, NOUS. IL Y'EN A AU MOINS?

Et bien OUI, il y'a de la fesse. Pas énormément énormément, mais il y'en a quand même. Et pas que. Il y'a beaucoup de violence physique et morale dans le jeu et c'est parfois très gore. Je le redis et le re-répète, le jeu n'est pas pour les enfants et les personnes sensibles. Une option dans le jeu permet de passer les scènes érotiques, cependant, puisqu'elles ne sont pas absolument nécessaires à la compréhension du jeu.Evidemment, elles valent quand même le coup d'oeil, à titre documentaire , n'est ce pas *hmm*. Les scènes d'actions, elles, sont indispensables à la compréhension, et ne peuvent être passées. Cependant elles sont souvent intéréssantes et bien menées.

 

Elle en veut, cette petite !

La traduction (tout d'abord amateur) générale du jeu en anglais est bonne et facilement comprenassionable (pas comme mes mots à moi.). La version américaine "officielle", à comprendre que la license a été reprise par une entreprise éditant des comics, a , par contre, été un peu trop américanisée pour moi , un peu censurée, et pas tout à fait respectée à mon goût. Mais il s'agit uniquement de mes goûts personnels. Chacun est juge, au final.
Pas de version française pour le moment, ça vous fera travailler un peu votre anglais (ou votre japonais, pour les plus téméraires d'entre-vous qui oseront mettre la main sur la version originale de la chose.)

Bref, un excellent titre, qui pourrait se montrer déconcertant si vous n'avez jamais joué à un jeu du genre, mais qui est un véritable bijou si l'on s'attache à pénétrer ( hé ho, pas de blagues vaseuses hein, je vous vois venir.) dans l'univers des auteurs de cette histoire belle et tragique , qui donne à réfléchir sur le sens de votre existence. (rien que ça tiens.)
Bref, je vous le conseille ! Alllez, à bon entendeur, Saya ! Heu...salut.