Attention, si vous n'avez pas joué aux épisodes précédents, vous risquez de vous pincer très fort avec d'éventuels spoilers.


Les terribles événements de l'épisode précédent ont laissé AJ et Clem dans une situation compliquée. Cernés par les zombies dans une embarcation en flammes s'apprêtant à sombrer, ils sont pris au piège. Le chemin qui va les ramener à l'école où ils ont trouvé refuge sera long et tortueux. En plus des morts-vivants attirés par le vacarme, il reste toujours quelques humains mal intentionnés. Qui sait jusqu'où ils iront pour empêcher un Happy End ?

T'entends la transmission ?

Le parallèle avec la première saison apparaît toujours plus évident. Le rapport mère-fils entre notre héroïne à la casquette et le petit Alvin Junior aussi. Chacune des décisions passées a permis de "décider" qui allait vivre ou mourir. Mais aussi ce que l'enfant un peu colérique retiendrait de nos leçons. De menaces et de scènes d'action à base de QTE parfois désespérés, Retrouvailles n'en manque pas. Mais ce n'est pas ce qui vous inquiétera le plus. Vous voudrez bien faire, bien enseigner, vous assurer d'avoir parfaitement transmis un gamin haut comme trois pommes à être paré à toutes les éventualités dans un monde qui n'accepte pas l'erreur - comme Lee auparavant. Mais peut-on lui faire confiance à 100% ? C'est une autre histoire dont nous ne pourrons pas parler ici mais qui mènera à s'interroger dans les derniers instants où, classiquement et sans détours, un bilan sera dressé.

Adieu aux larmes

Alors, probablement, certaines scènes paraissent téléphonées, déjà vues, déjà vécues. Tout ne s'enchaîne pas toujours convenablement. Oui, en termes de "gameplay", la formule a fait son temps et cela manque foncièrement de consistance. On continue à se demander ce que cela changera, que les personnages avec lesquels on interagit puissent se souvenir de nos actions. C'est sûr, ceux qui ont été bouleversés en 2012 ne seront pas forcément satisfaits. Mais l'aventure de Clementine a eu droit à une fin. À SA fin. Pour l'une des protagonistes les plus attachantes de l'industrie vidéoludique, c'est déjà une réussite. Des fois, il faut savoir se contenter de ce que l'on a. Sachons apprécier. Et nous montrer reconnaissants. Bye, Clementine.