Sans surprise, il se montre quasiment inchangé sur le plan graphique (nonobstant la résolution rehaussée en 1080p avec le dock) ou en matière d'ergonomie, l'affichage sur double écran n'ayant pas été vraiment exploité à l'époque, si bien que le second Joy-Con sert juste de pointeur pour manipuler les éléments tactiles en configuration TV.

Ce cru Switch se distingue également par une vue supplémentaire semi-rapprochée, plutôt utile question lisibilité. La caméra peut d'ailleurs être contrôlée par un deuxième joueur grâce à l'ajout d'un mode coopératif, où le compagnon se charge aussi d'actionner les mécanismes et de lancer des navets afin d'estourbir les ennemis. Une approche collégiale sympathique en théorie, mais pas très commode ni réellement intéressante en pratique, qui n'a donc que le mérite d'exister.

Les deux Toads font la paire

Idem pour la prise en charge des amiibo dès le départ (apportée via une mise à jour auparavant), car leur fonction se limite toujours à donner des vies ou dorénavant un champignon d'invincibilité dans le cas de celui de Toad, dont l'acquisition n'est par conséquent plus nécessaire pour profiter de l'excellent mode cache-cache, également inclus d'office.

La plus importante différence se situe en fait dans les niveaux inspirés de Super Mario Odyssey, qui viennent hélas remplacer ceux de 3D World, de sorte qu'il faut se contenter d'un modeste quatuor d'inédits (déblocables alternativement par le biais des amiibo en tenue de mariage). Ces prodiges d'ingénierie constituent de véritables reproductions miniatures des pays, un hommage au concept d'hakoniwa à la base de cette oeuvre, souligné par des trompe-l'oeil en guise de bonus décoratifs. Dommage que la moitié de ces stages se résume à des courses sur rails, au point de regretter que des packs additionnels téléchargeables ne figurent pas au programme, du moins a priori.