Bienvenue à Avernum : ses caves humides, ses champignons translucides, ses monstres divers et variés, et sa population d'exilés violents. Vous dirigez quatre aventuriers bannis de la surface par le régime du tyran Hawthorn, pour avoir regardé un type de travers probablement. Que ferez-vous de votre vie ici bas, puisqu'aucune route de sortie n'existe ? Déciderez-vous de vous installer au sein de votre nouvelle nation ? Chercherez-vous à vous venger ? À vrai dire, ça n'a pas trop d'importance. Avernum profite d'une grosse mise à jour au niveau du gameplay (et un peu sur le graphisme aussi), mais question scénar, on reste dans le simpliste. Vous prendrez quelques décisions et des positions par rapport aux factions en place, mais l'impact sur le jeu n'est pas assez important pour être intéressant. Avernum reste donc un RPG de type dungeon crawling que l'on aime explorer pour le background et la montée en puissance des personnages.

Ma complication a eu une petite complication

Le nouveau système de jeu développé pour le très abouti Avadon (lire le test sur Gameblog) fonctionne encore ici à merveille. Les arbres de talents permettent de créer les personnages que l'on souhaite avec des choix cornéliens. Cependant l'équilibrage laisse à désirer. Le jeu est trop dur au début et trop facile ensuite, ce que vous pouvez toujours contrer en bidouillant le niveau de difficulté dans les options. Spiderweb Software, maintenant qu'il s'est sont un peu modernisé en passant sur Steam ou sur iPad, pourrait aussi faire quelques efforts sur les graphismes et l'interface. Surtout l'interface, qui était déjà contre-intuitive avant de devenir archaïque, c'est vous dire...

À cause de ses défauts techniques et du manque de profondeur de l'histoire, je me vois obligé de ne recommander Avernum qu'au plus hardcores des RPGistes du coin, genre moi. Mais moi je l'ai fini, et j'attends le deux, qui est probablement le meilleur de la série. Des fois, je me dis que je suis quand même un peu bizarre...