Comme tous les six mois, le géant du J-RPG a ainsi publié ses résultats financiers consolidés pour la période qui courait du 1er avril au 30 septembre, une occasion supplémentaire de découvrir si l'industrie du jeu vidéo se joue encore de la crise pandémique et financière.

Victory fanfare ?

Le semestre clôturé a fait les affaires de Square Enix, puisque les ventes de jeux ont augmenté de 43% par rapport à la même période l'an passé, une hausse que l'on doit évidemment aux sorties aussi majeures que très attendues, et qui permettent au bénéfice de l'entreprise de grimper de 46,3%, pour atteindre plus de 16 milliards de yens, soit environ 130 millions d'euros.

Durant ces six mois, l'éditeur aura écoulé quelques 12 millions de jeux, répartis de façon relativement équilibrée entre les achats physiques et dématérialisés, Covid oblige. Sorti en pleine période confinatoire dans bon nombre de pays occidentaux, Final Fantasy VII Remake semble avoir remporté la mise : écoulé à plus de 5 millions d'exemplaire au coeur de l'été, l'un des J-RPG les plus attendus de sa génération aura contribué à faire des premiers mois de l'année fiscale une belle époque, avec un résultat opérationnel de 10 milliards de yens, soit environ 81 millions d'euros.

Et l'arcade dans tout ceci ?

À l'inverse, l'arrivée des Avengeurs masqués n'aura pas atteint les mêmes sommets (et vous le saviez déjà), puisque le même résultat opérationnel plafonne à la moitié (5 milliards de yens, donc) sur les trois mois suivants, période à laquelle le jeu-service de Crystal Dynamics a finalement été lancé. Fort heureusement, l'éditeur peut toujours compter sur Final Fantasy XIV, la valeur sûre qui continue de voir son nombre d'abonnés croître, ainsi que le lancement réussi du jeu mobile Dragon Quest Tact.

Sans surprise, le secteur de l'arcade ne porte pas très bien, puisque la division "Amusement" de Square Enix accuse une perte d'exploitation de 14 millions de yens, soit environ 113.000 euros, la faute au confinement qui a mécaniquement entraîné la fermeture des salles dédiées, en plus d'une désaffection du public.