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Le gouvernement français vient de lancer une campagne intitulée "Join the Game" destinée à donner envie aux développeurs et éditeurs étrangers, et plus particulièrement ceux qui ont actuellement une présence au Royaume-Uni, de venir installer leur activité en France.

Sur le site officiel de la campagne (disponible en Anglais et en Français), les organismes responsables de cette dernière (Business France, le CNC, la DGE, le SELL et le SNJV) donnent les différentes raisons qui font de la France un territoire attractif pour les entreprises du jeu vidéo : crédits d'impôt jeu vidéo, divers fonds de soutien, statuts particuliers de certaines entreprises, prêts participatifs, soutien à la R&D, etc.

Histoire de montrer le savoir faire des studios installés en France, le site de Join the Game donne également plusieurs exemples de productions récemment réalisées dans l'hexagone comme Detroit : Become Human, Monster Boy et le Royaume Maudit ou encore A Plague Tale : Innocence. Pour les responsables de la campagne, la France est tout simplement "le meilleur environnement possible" pour entreprises du jeu vidéo.

Une carte de France pour s'y retrouver

Pour les curieux, le site propose également une carte de France sur laquelle les "principaux studios," les écoles, les éditeurs français, les "fournisseurs de technologie" ou encore les incubateurs sont placés. Et pour les sociétés sur lesquelles cette campagne ferait son petit effet, le site donne également accès à de la documentation qui explique ce qu'il est nécessaire de savoir (en matière de fiscalité, de droit social, d'aides publiques, etc.) avant de s'installer en France.

La Direction Générale des Entreprises rappelle que l'industrie du jeu vidéo a généré en France plus de 4,9 milliards d'euros l'année dernière et emploie plus de 5.000 personnes. Le gouvernement français voit par ailleurs le jeu vidéo comme un secteur particulièrement dynamique. Il faudra certainement attendre que le Brexit prenne effet pour voir si ses conséquences sur l'économie britannique vont inciter les studios et éditeurs à déplacer leur activité.