"Faut qu'tu craches, faut qu'tu payes, pas possible que t'en réchappes " chantaient au siècle dernier URSAFF, CANCRAS et CARBALAS. Mais de l'autre côté de la Manche, il semblerait que l'imposition soit également monnaie courante, et suscite les mêmes réticences, surtout lorsque l'on se place en marge de la loi...
C'est qu'ils ont tendance à ne pas se laisser faire, les pirates de Sea of Thieves. Obligé de rétro-pédaler devant les premières réactions des syndicats de joueurs, Rare prévoyait en effet de déployer dans les prochains jours une nouvelle version de son monde ouvert où les pirates seraient obligés de se voir imposer sur leur butin, même une fois passée l'arme à gauche.
Le Capitaine du Ferry devait ainsi jouer les inspecteurs des travaux finis des impôts, en prélevant sur votre butin un pourcentage à chaque triste mort de votre avatar plein comme une barrique. Et comme Rare est animé d'un humour bien anglais, le Capitaine aurait tenu compte du caractère plus ou moins évitable de votre mort pour vous taxer. En clair, une mort bête et dispensable allait vous coûter cher !
Le problème, c'est que les pirates d'eau douce ne l'entendaient pas de cette oreille, et l'ont assez clairement fait savoir aux développeurs, qui ont visiblement reçu le message cinq sur cinq, comme l'atteste le producteur exécutif du jeu :
Letting everyone know we've heard the feedback and the proposed 'Death Cost' in #SeaOfThieves is, well, dead. We messed up with the messaging around this, and it's now gone. Thanks for the honest feedback & discussion on this. https://t.co/83pYg5HPbq
- Three Sheets Neate (@JoeNeate1) 26 mars 2018
Nous souhaitions faire savoir à tout le monde que nous avions entendu vos retours concernant le "Coût de la Mort" dans Sea of Thieves, qui est, du coup, enterré. Nous nous sommes plantés sur la communication autour de cette idée, et nous ne la retiendrons pas. Merci pour votre honnêteté et vos discussions sur ce sujet.
Contrairement à votre matérielle existence terrestre, les autorités de Sea of Thieves ne tenteront donc pas de faire les poches de votre carcasse encore fumante, gisante sur la plage. Alors, heureux ?