Souvenez-vous, c'était au mois d'octobre dernier : nous vous parlions d'un dépôt de brevet visant à favoriser les micro-transactions grâce à un match-making orienté dont les spécificités sont d'ailleurs toujours disponible ici, pour les anglophones curieux et/ou courageux.

Et si l'éditeur de Call of Duty ou Destiny se montre aussi intéressé par les dépenses indolores ou presque, c'est que l'argent engrangé par ces micro-transactions représentent plus de la moitié des revenus enregistrés par l'entreprise durant l'année fiscale 2017 qui s'est achevée au 31 décembre. Plus. De. La. Moitié.

Une pratique qui rapporte

Sur les quelque $7,6 milliards encaissés par le géant américain, pas loin de $4 milliards proviennent donc des achats en jeu. Tous les joueurs ne sont évidemment pas logés à la même enseigne, puisqu'entre le joueur de Call of Duty WWII et celui de Candy Crush Saga, le prix du ticket d'entrée passe de 0 à un potentiel $70.

Voilà donc de quoi pérenniser sinon canoniser la pratique, puisque ces dépenses additionnelles pèsent donc désormais plus lourd dans les recettes de l'éditeur que la vente de jeux en elle-même... On imagine mal comment la tendance pourrait désormais s'inverser.

Que vous inspirent ces surprenants résultats ? Avez-vous déjà cédé à la tentation de la micro-transaction ? Faites-nous part de vos réactions dans les commentaires.