Après l'annonce de la vente du studio par Square Enix et la vague de licenciements qui s'en est suivie, Yosuke Matsuda a choisi de revenir au micro de GamesIndustry sur la vague de décisions qui ont conduit Square Enix à proposer aux employés d'IO Interactive de racheter eux-mêmes le studio.

J'examine toujours les choses du point de vue des coûts de développement et de la performance réalisée. Dans le cas d'Hitman, plusieurs de nos attentes n'ont pas été atteintes. Chez Square Enix, nous faisons parfois face à des conflits où à des manques de ressources, aussi bien du côté occidental que dans nos studios japonais. Si nous n'avions pas investi autant dans Hitman, cela aurait pu ruiner le jeu, ce qui nous a placé dans une position quelque peu délicate.

Rappelons que le business model des dernières aventures de l'Agent 47 aura fait l'objet de nombreux débats et revirements en interne, pour finalement adopter le modèle du jeu épisodique que l'on connait aujourd'hui.

Bien qu'Hitman ait été un succès, nous avons réfléchi aux investissements nécessaires aux développements d'une seconde et d'une troisième saison, alors que nous devions également allouer des ressources à d'autres projets.

Et si le géant nippon aurait très bien pu choisir de conserver la juteuse licence, l'affection de Mastuda pour l'univers et le personnage semble avoir joué :

Ils peuvent décider de l'avenir de la série librement. C'est pour cet raison que nous avons poussé l'option du management buy-out [le rachat de l'entreprise par ses salariés, ndlr]. Je pense que ça n'aurait plus été Hitman si les jeux n'étaient plus développés par IO.

Depuis juin dernier, le studio danois est donc à nouveau libre de travailler comme bon lui semble, y compris sur les prochaines saisons de l'Agent 47 dont nous vous avions déjà parlé.

Que pensez-vous de ces justifications concernant la vente d'IO Interactive ? Vous semblent-elles justifiées ? Faites nous part de votre avis dans les commentaires.