Nous nous étions ainsi habitués à voir se jouer tous les ans la même sempiternelle guerre entre les deux stars du ballon rond, puisque FIFA et PES débarquaient jusqu'alors tous les ans à la même période pour se rentrer dans le lard.

Mais comme rien n'est éternel (sauf peut-être la rage de Trazom), les certitudes d'hier ne sont plus celles d'aujourd'hui, et voilà qu'Electronic Arts nous annonce réfléchir à stopper cette fournée annuelle de ses licences sportives payées à prix d'or.

Lors d'une interview vidéo auprès du site Bloomberg, le PDG Andrew Wilson est revenu sur la pertinence de ce modèle suite à l'avènement des fameux "games as service" :

Je pense que le plus grand bouleversement intervenu dans l'industrie du divertissement lors de ces cinq dernières années réside dans la combinaison du streaming et de l'abonnement : cela à changé la manière de regarder la télévision, d'écouter de la musique et même de lire des livres.

Et bien que ces transformations puissent prendre un peu plus de temps en ce qui concerne le domaine du jeu vidéo, non seulement à cause de la taille des fichiers mais aussi par la multiplicité des écrans que nous possédons aujourd'hui, cette transition semble inéluctable pour la tête pensante d'Electronic Arts :

Plusieurs choses vont s'enchaîner. Nous mettons beaucoup d'énergie dans chaque FIFA ou chaque Madden : cela réclame beaucoup de code tous les ans. Quand nous regardons ce que nous faisons en Chine et en Corée, cela ne se passe pas comme ça : tous les quatre ans, nous publions une nouvelle version vraiment différente en termes de contenu. Je pense que cette méthode va s'appliquer à d'autres aspects de notre business.

Risque-t-on ainsi de recevoir de petites mises à jour annuelles des licences sportives d'Electronic Arts pour mieux souligner les véritables évolutions de gameplay ? Cela y ressemble fortement.

Que pensez-vous de ce type de modèle ? Est-il préférable à l a classique galette de l'automne que l'on se tape depuis si longtemps ? Donnez-nous votre avis dans les commentaires.