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L'amendement N°CL403 du projet de loi République Numérique d'Axelle Lemaire a été présenté ce 8 janvier 2016 par les députés socialistes Catherine Coutelle, Pascale Crozon, Maud Olivier, Pascale Got, Colette Capdevielle, Sylvie Tolmont, Sophie Dessus et Ibrahim Aboubacar.

L'objectif de celui-ci serait de restreindre encore les conditions d'accession aux avantages fiscaux procurés par le CIJV (Crédit d'Impot Jeu Vidéo, entré en application le 31 mai 2007), auxquels les jeux comportant des séquences à caractère pornographique ou ultra-violents ne peuvent prétendre. 

Dans le collimateur : "les jeux comportant des représentations dégradantes à l'encontre des femmes". La gent féminine représentant près de la moitié de la population gamer en France, cette "lutte" doit selon les élus "être un objectif fort des politiques publiques".

Reste à savoir comment tout ceci serait exécuté et ce qui motiverait qu'un projet grand public au coût supérieur à 100.000 euros, évalué par le CNC via un barème, ne bénéficie par du coup de pouce du crédit d'impôt de 20% des dépenses éligibles, plafonné à 3 millions d'euros par entreprise et exercice. Parce qu'il est bien difficile de juger.

Par exemple, pour beaucoup le japonais Dead or Alive Xtreme 3, qui mise tout sur le sexy avec ses naïades en maillot de bain, donne dans représentation dégradante de la femme. Pour d'autres, en revanche, pas vraiment... Bref, vaste débat.

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