MAJ : Dans un communiqué, Sony a depuis officiellement pris la parole. Retrouvez l'ensemble du communiqué ici. 


Tout est parti ce week-end d'un article contributeur de Forbes, titrant directement sur "Comment les terroristes de l'Etat Islamique à Paris ont pu utiliser la PlayStation 4 pour discuter et préparer les attaques"

Un argumentaire reposant sur une citation de Jan Jambon, vice-premier ministre et ministre de la Sécurité et de l'Intérieur belge soulignant : 

J'ai entendu dire que le mode de communication entre terroristes le plus difficile [à surveiller] c'est la PS4. C'est très, très difficile pour nos services, et pas seulement les nôtres, les services internationaux, de déchiffrer les communications qui passent via la PlayStation 4.

WhatsApp c'est difficile aussi, mais les services parviennent à le déchiffrer. Mais la PS4, c'est un défi.

Sauf que comme le soulignent nos confrères de Rue89, cette déclaration n'est pas liée aux effroyables événements de ce vendredi 13 novembre à Paris, mais a été tenue le 10 novembre dans le cadre d'une conférence organisée à Bruxelles.

Certains sites sont même allés jusqu'à évoquer une PS4 retrouvée chez des terroristes. En l'état actuel des enquêtes, il n'en est rien. Cela ne remet évidemment pas en cause le fait que des terroristes puissent utiliser les consoles pour discuter, mais permet de remettre les choses dans leur contexte, et de ne pas aller trop vite en besogne.

Ne nous emballons donc pas... mais posons-nous juste une question sur la position des grands groupes, et donc des consoliers, au sujet du chiffrement des communications s'effectuant sur leurs réseaux.

Comment réussir à récupérer les échanges de personnes reconnues comme potentiellement dangereuses ? Les consoliers doivent-ils donner accès aux données de communication de leurs utilisateurs ? N'est-il pas vain d'imaginer pouvoir tout contrôler ? Le débat risque de s'ouvrir... bien au-delà des consoles, mais de tous les appareils et applis connectés.