Une réunion se serait ainsi tenue la semaine dernière sur le sujet dans les bureaux du revendeur français. Il en ressort que Microsoft autorisera effectivement la vente en boutique des jeux d'occasion avec un nouveau système. Il n'y aura donc pas de blocage à proprement parler de l'occasion. 

Discussions saines

Visiblement surpris pour le tsunami de joueurs mécontents, Microsoft se montrerait depuis très actif et prendrait les devants face aux revendeurs. Le logiciel relierait donc les boutiques à Microsoft et les revendeurs devraient donc bien dissocier un jeu revendu. Le supprimant dès lors du compte du joueur initial. La Xbox One devra donc bien être connectée à internet régulièrement.  

A noter que le système ne serait pas encore totalement prêt. En attendant, la direction de Micromania (que nous avons contactée, et dont nous sommes dans l'attente du retour officiel) réagirait plutôt bien, satisfait que Microsoft prenne les devants. 

Cela étant, ce nouveau contrôle réduira forcément la marge pour le marché de l'occasion des jeux Xbox One. La contre-partie financière serait ainsi en discussions. Une seule certitude pour le moment : contrairement à ce qu'évoquaient certains scénarios, il ne faudra pas repayer plein pot son jeu d'occasion. 

Du côté de Sony, à ce jour, aucune communication sur le sujet n'a été faite à l'attention des boutiques. Il se dégage néanmoins que la liberté pourrait être laissée aux éditeurs d'agir au cas par cas sur la gestion de l'occasion.

Les joueurs moins emballés par la Next-Gen

Enfin, il est intéressant de remarquer que toutes ces histoires de bridages de l'occasion et de connexion obligatoire commenceraient à échauder les clients, même les plus occasionnels.

Ainsi en boutiques, on nous a signalé via plusieurs retours d'une baisse de l'engouement pour la Next-Gen. Les joueurs "standard" se montreraient ainsi de moins en moins emballés par ce qu'ils entendent. Un vrai besoin de clarification se ferait sentir. 

Pour le moment, d'après les échos récoltés en boutiques, la plupart des joueurs occasionnels souhaiteraient donc rester sur PS3 et Xbox 360 dont la ludothèque reste plus que conséquente (sans oublier la fin d'année).

Quand on connaît l'importance de créer rapidement des bases installées en nombre, espérons alors pour Microsoft, Sony et Nintendo qu'ils aient de sérieux arguments à faire valoir la semaine prochaine à l'E3 pour faire changer d'avis les joueurs aujourd'hui indécis voire réfractaires à cette next-gen...