La session proposée était une version
un tantinet étendue de la vidéo de gameplay de mardi. En compagnie
d'une journaliste russe, nous avons rapidement pris nos quartiers
derrière les masques des deux héros. Objectif : rejoindre un
toit. Ca a l'air facile comme ça, mais après quelques secondes à
marcher tranquillement au rez-de-chaussée d'un bâtiment désaffecté,
et après avoir ouvert une première porte, on se rend compte qu'on a
bien fait d'emporter une Kalash et quelques grenades.

Michael Bay presents... EXPLOSIONS

Pas de surprise lors des premières
échauffourrées, il s'agit toujours d'un Cover Shooter plutôt
accessible. La visée et les déplacements ne posent aucun problème.
Les ennemis, en nombre, tombent assez facilement sous nos balles, un
membre de l'équipe de développement nous expliquant que le niveau
de difficulté a été ajusté pour que cette démo puisse parler à
tous. Par moment, Alpha et Bravo se séparent. Je me retrouve à
couvrir Svetlana (oui, je lui donne un prénom générique, c'est
moche mais c'est ainsi) depuis l'étage, elle me couvre quelques
instants plus tard depuis un hélico. Puis celui-ci se crashe
lamentablement, je dois courir pour la rattraper au moment où elle
tombe du haut du building. Puis un autre hélico arrive, nous arrose,
on le défonce, on sourit. Approved by Michael Bay.

La Frostbite à Dudule

Parmi les grosses nouveautés, on note
l'emploi du moteur Frostbite. Grâce à lui, les décors, plutôt
jolis, se font pulvériser en toute impunité, les couvertures
s'effritent sous la pression balistique et il faut donc être un
poil plus mobile en cas d'opposition lourde. A noter que le spectacle de l'atomisation des
environnements se révèle assez sympa dès lors que l'on actionne
l'Overkill (une version double existe si les deux joueurs assurent).
En gros, ce pouvoir, qui se débloque au bout d'un niveau suffisant de boucherie, transforme votre pétard en diffuseur de
boulettes qui tuent avec moult explosions à la clef. L'action,
toujours l'action, du clinquant, et pas de concession. Le fait que les ennemis se
retrouvent démembrés à la façon de Soldier of Fortune lorsque
vous insistez avec des armes de gros calibre prouve une fois de plus
qu'avec Army of Two, on n'est pas là pour rigoler.

Il n'y a pas à chercher en
ce troisième volet quelque chose de révolutionnaire. Une partie,
aussi courte soit-elle, suffit à comprendre qu'on aura droit à
sensiblement la même came qu'auparavant, en un poil plus joli et
nerveux. Et que cela devrait largement faire le job pour les amoureux
de foires à la saucisse hollywoodiennes.