La première chose qui frappe, c'est le dynamisme et la nervosité des rixes. DOA 4 et même les volets précédents faisaient déjà très fort dans le genre, mais là, de nombreux effets rajoutent aux impacts des coups et des enchaînements. On a vraiment l'impression d'être face à du grand spectacle avec des personnages plus grands à l'écran et une fluidité de tous les instants. Bref, DOA5 impressionne après quelques secondes de jeu seulement...

Boobs party

Côté graphique, allons à l'essentiel. La Team Ninja semble avoir tout misé sur les personnages. Non pas que les décors soient laids mais disons que les combattants, et surtout les demoiselles, sont si détaillés que les environnements sont un peu en retrait. D'ailleurs, notons que le rendu des lutteurs est bourré de détails pointus. Au début d'un round par exemple, on va pouvoir remarquer le fond de tein d'une guerrière et à la fin, on notera que de la poussière aura sali ses vêtements et que des gouttes de sueurs perlent sur son front, voire... sur sa poitrine. Quel hasard. Une souci du détail qui force forcément le respect mais qui renforce surtout l'immersion, si je puis dire.

Des arènes sexy

La raison pour laquelle les décors dénotent par rapport aux lutteurs est simple : tous les environnements proposent d'une manière ou d'une autre différentes interactions. Allant du simple rebond sur les murs en passant par l'explosion de véhicules lors de l'impact d'un joueur suite à une projection, ou même à la destruction du lieu pour passer dans un autre, ces arènes dynamiques offrent toujours un spectacle particulier. Pour passer d'un lieu au suivant en plein combat, l'un des deux guerriers sera projeté vers l'extérieur du ring, ce qui pourra donner lieu a une sorte de QTE pendant que l'environnement alentour se désagrège sous vos yeux. Le but de ce mini-jeu est de permettre à la victime d'encaisser moins de dommage et à celui qui a le dessus d'en infliger plus. Une bonne idée qui rajoute encore aux dynamisme mais aussi à la variété des situations, souvent identiques dans un jeu du genre.

Grand Spectacle Vs. Fighting

Si avec ces moments d'action on s'éloigne un peu des combats traditionnels, sachez que les interactions avec les arènes peuvent être enlevées via le menu avant les joutes. De quoi laisser les pros jouer pour le plaisir du combat et les autres profiter du côté spectaculaire de DOA5. Côté gameplay, la grande nouveauté, outre des esquives plus prononcées, réside dans des coups spéciaux propres à chaque combattant qui déclenchent des furies. On ne pourra les balancer que lorsque sa barre de vie est à moitié vide. Et s'ils sont difficiles à placer, il s'avèrent redoutablement efficaces et proposent aussi une certaine forme d'interaction. En effet, à la fin de la furie, l'assaillant doit choisir vers où projeter sa victime dans le décor pour lui infliger plus de dégâts. Ainsi, on peut envoyer valser son adversaire contre une voiture ou un générateur qui explose au moment du choc ou même contre un hélicoptère qui passe dans les airs. Autant dire que ça décoiffe sa môman !

Dead or Alive peaufine son style en proposant une interaction poussée avec les décors et des furies intéressantes à jouer. Mais si on sent bien que les développeurs veulent séduire les nouveaux venus avec du grand spectacle, toutes ces options peuvent être désactivées pour se concentrer seulement sur le combat. Là, on retrouve l'essence même de la série avec les fameux contres dynamiques à la différence près que le style des rixes se révèle nettement plus rythmé qu'auparavant. Vous aurez compris que nous sommes plus qu'emballés par cette démo à laquelle nous avons pu goûter. Cependant, comme toujours, nous jugerons DOA5 sur une version finale lors de la sortie sur Xbox 360 et PlayStation 3, prévue pour le 27 septembre 2012.