La série des Metal Gear n'a cessée d'évoluer depuis son premier épisode, et ce, grâce à l'évolution technologique des consoles. Tout a été amélioré : les graphismes, la bande son, la jouabilité, la maniabilité, le scénario et ce qui nous intéresse le plus, le fan service sexy. Au fur et à mesure que les épisodes sortent, les allusions coquines et les scènes charmeuses se sont multipliées. On retiendra cette fameuse scène ou la pauvre Meryl se retrouve centre des désires des joueurs masculins : « mais elle est bien cette petite ». Cependant, c'est vraiment à partir de MGS2 que les choses sérieuses commencent. En explorant le jeu, on tombe sur de nombreuses pin up très coquines. Et si ce n'était que cela, n'oublions pas qu'on avait la possibilité de voir une chouette petite vidéo quand se retrouvait dans l'Arsenal Gear en utilisant le codec ou même dans la calle du tanker en jouant avec le projecteur. Le jeu serait-il destiné aux voyeurs ? Aventurons nous d'avantage dans la perversion avec MGS3 où les scènes chaudes font parties intégrantes des cinématiques où le joueur à la possibilité, s'il le veut, de mater sans scrupules ! C'était une première ; on avait la possibilité de regarder la poitrine d'Eva d'une simple pression sur un bouton. Que le celui qui n'a pas appuyer sur ce bouton lève la main... Y a personne ? Je m'en doutais. Voyeurisme, érotisme, allusion homosexuel et nous en passons. Tout ça pour dire que Kojima et son équipe ont sans doute intégrés ses références pour ajouter un côté comique et plus léger à la saga.

Ce n'est un secret pour personne, le scénario de la saga Metal Gear est assez complexe, les phases d'infiltrations sont lentes et tendues et il faut détendre l'atmosphère avec une jouabilité variée et du fan service. Merci à Kojima de nous avoir inclus des scènes de détentes torrides dans la série des Metal Gear. L'envers pervers de Metal Gear ... ou devrais-je dire : de Kojima.

Illustrations : nova.emag