Hop ! Pour mettre un (tout petit) peu de folie dans cette morne journée, un titre d'Art Brut, un groupe néo-punko-dadaïste. Tiré de leur premier album, sorti en 2005, que j'ai beaucoup beaucoup écouté à l'époque, parce que truffé de morceaux bien trippants ("My little brother", "Good Week end", "Moving to LA", "Rusted Guns of Milan", "Bang Bang, Rock & Roll", qui donne son nom à l'album...). Les paroles décalées méritent amplement le détour, même s'il faut comprendre un peu l'anglais. Mais la compréhension est grandement facilitée par le fait que ce soit plus parlé que chanté (avec un charmant accent cokney par ailleurs). Si j'y arrive, c'est bien que c'est simple ! :p

La personnalité du chanteur est très influente sur leurs performances en concert, il a un charisme que nous qualifierons "d'étrange" (genre un petit gros à moustache qui sue). J'ai souvenir de lui en train de se balader au milieu de la fosse avec le micro (filaire) enroulé autour du coup comme un boa... Enfin ça met l'ambiance ! 

Leur deuxième album était nettement moins bien que le premier, donc j'ai arrêté de les suivre et je ne sait pas ce que valent les deux albums sortis depuis. Je me rattraperais, promis.

En ce qui concerne ce morceau, il raconte le premier amour quand on a 15 ans, celui qui ne disparait jamais... Quoi, on s'en fout 10 ans plus tard ? Ben non, écoutez la chanson...

 I don't even know where she lives

I've not seen her in 10 years... 9 months, 3 weeks, 4 days, 6 hours, 13 minutes, 5 seconds