Il y a certaines pratiques honteuses dans le jeu vidéo. Toutefois, je suis étonné que le cinéma ne copie pas ce genre de pratiques. Cela leur ferait bien plus de pépètes.

Voyons voir :

Etape 1 : On annonce le film.

Alors, calquons les pratiques du jeu vidéo : Bonus de précommande pour le jour J. On parle ici de la sortie cinéma : Dans le monde du jeu vidéo, on a le droit à des DLC d'armures, armes, personnages supplémentaires, tenues. Donc si on applique cela au cinéma : Une place de cinéma sans gamin à côté, devant, derrière.  Une réduction sur le pop corn, une petite boisson offerte, un object collector débile pour le remerciement.

Etape 2 : La sortie du film.

Le patch day one. Le bugs non corrigés, la différence de prix selon votre lieu d'achat.

Donc, au cinéma, on aurait un film pas finit, avec des erreurs de montages, des scènes supplémentaires non supprimées. Mais comme on a payé, au début du film un ingénieur viendra corriger les défauts.

Ensuite, en fonction de là où vous vivez et de votre accès, le film coutera plus ou moins cher en fonction du cinéma. Si vous allez dans le petit cinéma de quartier vous payerez 15 euros la place et si vous allez dans le grand complexe cinéma, vous payerez moins cher.

Etape 3 : Rentabiliser le film sur le temps long.

Le patch 1 mois plus tard : Le film s'est vu et l'équipe du film constate les retours plus ou moins négatifs. : Ils proposent donc une nouvelle version corrigée pour répondre aux attentes. On a donc un film plus beau, plus fluide, parfois même différent de la première version. Et s'ils ont des couilles, ils refont payer une troisième fois.

Puis 3 mois plus tard, une extension du film sort, un rajout pour rallonger l'aventure, prolonger le plaisir. Un petit supplément à payer mais rien à comparer avec le plaisir de l'oeuvre.

Ajoutez à cela des langues manquantes si c'est un film à petit budget, donc pas de localisation française, parce que doubler et mettre des sous titres cela coûte cher, vous aurez donc votre film original avec sous titre anglais ou japonais.

 

Etape 4 : Raviver la flamme :

Bon ça ils le font déjà, rééditer régulièrement le film au cinéma et dans le commerce avec des versions director's cut ultimate collector avec une goodies qui rend la version unique à un prix exhorbitant et en nombre limité pour faire décoller les prix.

 

On est d'accord, tout cela serait absurde. Honteux, indigne du 7e art. Alors pourquoi tant de monde le tolère dans le secteur du jeu vidéo. On dit souvent que le cinéma et le jeu vidéo ont beaucoup de points communs ? Alors pourquoi la majorité tolère des pratiques qu'elle refuserait de voir appliquer ailleurs ?