Mon amour pour la musique : Divinity 2 FFVII AC

Il y a des musiques originales, jamais entendues dans Final fantasy VII premier du nom.

Et comment rendre une scène complètement WTF si ce n'est qu'en la rendant épique par
la musique.

Et grâce à elle, on entre encore plus dans l'action.

Car je le rappelle on parle d'un mec pourchassant un monstre, le gars arrive à faire
des sauts de 5 mètres puis est catapulté grâce à ses camarades, sachant que le dit gars
avec son épée fait au moins plus de 50 kg et grâce à eux parvint à atteindre la vitesse
du son. Il tue un monstre à la verticale et fait une chute de plusieurs centaines de mètres
tout en faisant une réception parfaite.

Dès le commencement, le coup de cuivre correspond au saut de Cloud.

Et les choeurs prennent de suite pour montrer le côté épique et démeusuré, c'est
David contre Goliath. Même les coups d'épée sont donnés en rythme pour coller à l'action.

Puis Cloud lance sa première limite break et son coup correspond exactement au début d'un mot chanté par les coeurs. Bahamut est envoyé au tapis !

Et les coeurs se terminent pile quand Bahamut décolle. Fin du premier acte.

Le deuxième peut commencer.
Puis s'en vient la discussion entre Rufus et l'héritier de Séphiroth. Et écoutez, les cordes secs
jouent au moment où Rufus se lève pour souligner la surprise.

Et c'est parti pour un long crécendo, une longue montée magnifiquement synchrone car
c'est à la foi le début de l'attaque Kadaj et de la montée de Bahamut.
Et les coeurs poussent presque un cri au moment ou Kadaj lance son attaque.

Et le crecendo commence. Les cordes s'activent jusqu'à ce qu'il semble une pause, Bahamut est prêt  lancer son attaque. Des coups secs de violons marquent d'ailleurs ce passage. C'est le suspens, l'attente.

Quelques notes encore et c'est le cuivre qui annoncent l'arrivée du dénouement. Vincent et Tifa donnent  leurs dernières forces. Et au moment où Bahamut lance son attaque, les cuivres tiennent la note pour montrer l'ampleur de l'attaque

Et tous les instruments ensemble jouent une fois Cloud dans la boule.  Comme si on était en bout de course, tenue par la force accumulée, la musique se suspend et les quelques notes du thème d'Aéris se lancent faisant comprendre au spectateur ce qu'il se passe.

Il n'y a plus que les cuivres qui prennent la relève pour la conclusion. Les notes sont longues
pour marquer l'angoisse. Et les coeurs concluent par la victoire de Cloud tenant de longues notes pour marquer la retombée et cela se termine en silence par la reception de notre combattant.

Pour moi c'est du grand art. Car la musique a été crée pour cette scène. Elle ne peut aller avec
aucune autre. Elle est unique. Et je reste admiratif de voir comment le rythme des cordes, des cuivres des percussions sont synchrones par rapport à la scène. Un travail digne de respect !