Voilà la suite de mon petit récit. Aujourd'hui, la révolution libérale.

Petit rappel tous les ajouts historiques sont en italiques. Le récit fictif est soit en gras, soit normal.

Les jours passent, les mois aussi. Je décide de voir le ministre de l'économie. On décide d'augmenter la taille des usine qui produisent de l'Acier dans le but d'améliorer nos exportations.

Puis en 1837, j'apprends que la constitution du royaume de Hanovre est abolie. Cela déplait fortement au peuple. C'est un signe qui ne trompe pas.

Le Hanovre retourna en 1813 à la maison royale d'Angleterre, et reçut le titre de royaume en 1815. Il acquit en même temps la Frise orientale, Hildesheim, Goslar, le territoire de Meppen, le comté inférieur de Lingen, et une partie du pays d'Eichsfeld, en échange du duché de Lanenbourg, qu'il céda au Danemark, et de quelques territoires qui furent réunis à la Prusse et à l'Oldenbourg. Le duc de Cambridge, septième fils de George III, fut fait en 1816 gouvernement, et en 1831 vice-roi de Hanovre. Mais, lorsque la reine Victoria succéda, dans la Grande-Bretagne, à son oncle Guillaume IV, en 1857, le Hanovre fut séparé de la couronne d'Angleterre, et passa, comme fief masculin, au cinquième fils de George III, Ernest-Auguste, duc de Cumberland, qui devint ainsi roi de Hanovre. Ce prince abolit la constitution promulguée par son frère en 1835, et remit en vigueur celle qui l'avait précédée en 1819. Cette mesure rencontra une opposition que la fermeté du roi réprima. Mais l'agitation communiquée à l'Allemagne par la révolution française de 1848 le força de donner, cette même année, une nouvelle loi constitutionnelle. Il eut pour successeur en 1851 son fils George V, qui modifia en 1855 la constitution de 1848, pour la mettre en harmonie avec les lois fondamentales de la Confédération germanique (Histoire de l'Allemagne).

Au gouvernement ils étaient tous fous. Ils rêvaient d'expansion en Hollande, en France, en Russie. La victoire contre les Pays-Bas les avait électrisés. Je tentais de les calmer par tous les moyens. Le peuple était mécontent et cela allait bientôt éclater. Cette même année, une guerre éclate. C'est la seconde crise orientale entre le vassal d'Egypte et son maître l'empire Ottoman. Je vais voir notre vieux roi. Un allié se dessine : L'empire ottoman. Il reconnaît mon avis et nous décidons de soutenir moralement l'empire.

Un an plus tard, l'équilibre budgétaire était retrouvé. Deux ans passent. Nous arrivons en 1840, un nouveau roi monte sur le trône.

Frédéric Guillaume IV.

Beaucoup de précepteurs du jeune prince héritier étaient des fonctionnaires expérimentés. Certains le marqueront à vie, comme Frédéric Ancillon. Frédéric-Guillaume a une expérience militaire dans l'armée contre Napoléon Bonaparte, cependant il fut un soldat indifférent. C'est un dessinateur qui manifeste un profond penchant pour les arts. Considéré comme un architecte ceint de la couronne, il prépare directement des projets et assume le suivi de certains autres comme les modifications urbanistiques de Berlin, la création de jardins, comme celui de sa villa italienne à Charlottenhof (avec Lenné), ou l'édification d'églises, de monuments ou de châteaux, comme le château de l'Orangerie. Il est le commanditaire de plusieurs grands artistes allemands, dont l'architecte Karl Friedrich Schinkel qu'il finance pour achever la cathédrale de Cologne, immense entreprise, et la reconstruction du château de Stolzenfels.

Frédéric-Guillaume, que l'on surnommait « le romantique sur le trône » ou encore le « Roi romantique », était passionné par le romantisme et son goût du Moyen Âge. Il fait partager cette passion à ses frères et à ses cousins, propriétaires de plusieurs domaines et châteaux au bord du Rhin, pour leur faire faire des aménagements et des modifications dans un style néo-gothique romantique très découpé.

Il épouse Élisabeth de Bavière en 1823, mais le couple n'a pas d'enfant.

Lors du congrès de Vienne, il cherche à faire augmenter le pouvoir de l'aristocratie terrienne. Il se détourne des mesures répressives de son père, notamment en ce qui concerne la censure, mais ne laisse pas le pouvoir aux assemblées populaires, préférant une collaboration avec des comités unis.
Règne de 1840 à 1848

Son arrivée au trône à l'âge de quarante-cinq ans, le 7 juin 1840, soulève d'immenses espoirs. Son penchant pour le romantisme est considéré avec sympathie, car garant de l'identité allemande, et un changement est attendu pour en finir avec la politique répressive de son père. En effet, il rappelle von Boyen au poste de ministre de la Guerre, nomme les frères Grimm à l'Académie, et amnistie les prisonniers politiques. Il allège la censure en 1841, libère l'archevêque de Cologne, Mgr Clément-Auguste Droste zu Vischering, pour apaiser ses sujets rhénans, et rétablit l'usage habituel du polonais dans le grand-duché de Posen.

Cependant, inspiré par le piétisme, et influencé par le chancelier Autrichien Metternich ou le tsar Nicolas Ier de Russie, son beau-frère, il refuse de donner une Constitution.

L'assemblée de Königsberg, empreinte pour cause d'un certain esprit kantien, est la première à lui rappeler les promesses de 1815. Le roi fait réunir les Landtage provinciaux, mais sans véritable effet. Pourtant ceux-ci, notamment ceux de Westphalie, de Prusse et de Coblence, réclament en 1845 de reprendre le débat constitutionnel. Par le biais du projet de construction du Ostbahn1 (chemin de fer reliant Berlin à Königsberg), des discussions financières, au sujet d'un emprunt d'État, provoquent la convocation d'un Landtag uni, dont les débats sont largement commentés dans la presse, en particulier rhénane, la plus libérale.

C'est lors de l'année 1848 qu'il perd le pouvoir sur la Principauté et Canton de Neuchâtel en Suisse suite à la révolution qui a secoué ce petit pays et instauré la République.
Règne après 1848

D'abord opposé à la réunification de l'Allemagne et favorable à une direction autrichienne de l'Allemagne (ce qu'on appelle la « Solution grande-allemande »), il accepte lors des révoltes de 1848 de promouvoir la réunification et la formation d'un gouvernement libéral. Cependant lorsqu'il reprend la situation en main, il fait occuper Berlin par l'armée et dissout l'assemblée en décembre. Lorsque l'assemblée nationale de Francfort lui propose le 3 avril 1849 la couronne d'Allemagne, il la refuse, officiellement car il considère que ce titre ne pourrait lui être accordé que par l'ensemble des princes et rois d'Allemagne, en privé il déclare qu'il « ne la ramasserait pas dans le caniveau ». Lui roi de droit divin, ne veut pas devenir un roi de droit populaire, élu par les « cordonniers et les gantiers »2,3 et « béni par les charcutiers et les boulangers »4,5. Il essaye d'établir l'union d'Erfurt, un rassemblement des États excluant l'Autriche, mais par la reculade d'Olmütz, le 29 novembre 1850, il y renonce face à la résistance autrichienne. En réaction, il oppose une fin de non-recevoir lorsque le jeune empereur François-Joseph Ier d'Autriche demande la main de la princesse Anne de Prusse.

Plutôt que de revenir à la règle bureaucratique, Frédéric-Guillaume promulgue alors une nouvelle constitution avec un parlement de deux chambres sur le modèle britannique, la haute chambre composé de membres de l'aristocratie et la basse chambre élue sur un système censitaire, dépendant donc des impôts payés. Le roi conserve le droit de nommer tous les ministres et les fonctionnaires et garde ainsi la maîtrise de la bureaucratie et de l'armée. Cette constitution demeurera en place jusqu'à la défaite de 1918.

Une congestion cérébrale laisse le roi partiellement paralysé et largement incapable mentalement. Comme il est sans postérité, c'est son frère cadet Guillaume qui assume la régence à partir de 1858, avant de lui succéder sous le nom de Guillaume Ier de Prusse lorsque Frédéric-Guillaume meurt à 65 ans en 1861. Il est enterré dans la crypte de l'église Friedenskirche (Potsdam) (église de la paix)

Le roi et moi devenons vite amis. Je ne souhaite pas de promotion. Je veux juste être au service de ce pays.

Les années 1841 et 1842 ne m'enthousiasment pas. Les signes d'une identité allemande se multiplient, le peuple se trouve son chant allemand. Le budget est équilibré mais aucun investissement est impossible.

En 1843, pour la première fois, je dois annoncer au ministre de l'économie qu'on sabre le budget de l'éducation. Les caisses doivent être remplies.

En 1844 c'est le début des problèmes. La constitution emprunte de libéralise et de liberté est rédigé en Grèce. Ses idées se propagent...les libéraux revendiquent plus de liberté. Les réunions sont quotidiennes. Tous sous-estiment la vague qui est entrain de se créer.
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En 1845, c'est le début de la révolution libérale. Je sais très bien ce que cela veut dire. Un budget éducation à zéro. Le roi se range de mon côté. On va devoir tuer le peuple allemand. On mobilise l'armée....je n'arrive pas à y croire.

Les révoltes éclatent dans tout le pays. Jour après jour. D'abord 300 personnes dans une ou l'autre province. Puis ces chiffres grimpent. On doit bientôt affronter des milliers de personnes. C'est le printemps des peuples.

Un an après, le pays est à feu et à sang. Mais, l'armée est mobilisée. Aussi, je décide de voir le ministre de la guerre. Le duché de Cracovie est isolé. Nous décidons de masser 30 000 hommes à la frontière et en 15 jours on annexe ce duché. Dernier vestige d'une pologne disparue depuis l'époque de Napoléon. On met la main sur son charbon.

Un an plus tard, c'est la guerre du Slesvig. En effet, la Prusse veut réunir les allemands vivant au royaume du Danemark. La Suède entre en guerre aux côtés du Danemark. Je mobilise 70 000 hommes et en quelques mois, la capitale est prise. Mais je suis coincé sur l'île. Les Suédois ont réussi à couler la petite flotte Prussienne. Je conseille au roi d'attendre. Privé de sa capitale et donc de gouvernement, le Danemark est en difficulté.

Le 11 Octobre, un émissaire Danois demande audience. J'assiste à l'entrevue. Je n'en crois pas mes oreilles. L'Islande, le Groenland, les Iles Virgin et la province du Flenbourg nous sont offertes contre la paix. Le roi en voudrait plus, mais l'occasion est inespérée. Le traité de paix est signé.

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Les révoltes durent encore deux ans. Malgré toutes les tentaves, le Roi reste ferme et refuse une assemblée libérale. La révolte populaire recule et les espoires de réformes s'envolent. Cette fermeté nous donne du prestige. Suffisament pour enfin négocier avec les autres pays. Aussi, je convaincs notre représentant à Byzance d'offrir toutes les technologies que cet empire ignore. Armée, économie et industrie.

En 1850 enfin c'est la fin de la révolution libérale. Nos dettes de guerres sont effacées et notre pays sort certes agrandie mais affaiblit par ces années de révoltes. Les nouvelles provinces annexées risquent encore de se révolter mais nous veillons.

 

Dans ce chapitre, vous l'aurez compris, il faut anticiper la révolution libérale. En gros, des années à garder l'armée mobilisée pour mater les révoltes. Ce que l'IA des autres pays ne fait pas. En maintenant cet état de mobilisation, vous anciticipez la guerre du Danemark. Vos troupes sont prêtes et vous appliquez encore une fois la tactique de la Blitzkrieg. Vous occupez la capitale et vous avez de grandes chance que votre ennemie cède à vos exigences. Le prochain chapitre c'est :

 

La préparation de la Prusse à l'unifcation finale, la guerre de 1870 et la naissance de l'Allemagne moderne !

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