Davantage que pour son aspect rétro, la surmédiatisation de Dragon's Crown n'est pas étrangère aux formes voluptueuses, voire hypertrophiées de ses héroïnes. Il n'en a pas toujours été ainsi. Voilà plus d'une décennie que ce jeu poursuit un développement marathon qui débutera sur Dreamcast avant d'être finalement lancé sur PlayStation 3. Le directeur artistique George Kamitani jettera les bases de Dragon's Crown immédiatement après avoir fini Princess Crown sur SegaSaturn en 1997. Son projet n'intéressera aucun éditeur jusqu'en 2010, année de la signature d'un contrat d'édition avec Ignition Entertainment.
 
L'artbook consacré au jeu regorge des premiers travaux des artistes-dessinateurs commencés en 1998. On remarque que les combattantes de Dragon's Crown étaient beaucoup moins sexuées. Une partie de leur sculpturale anatomie se devine à travers des tenues vestimentaires très légères à bien des endroits.
 
 
Au contraire de Sony, Sega n'a jamais découragé la commercialisation des jeux érotisants, surtout sur Saturn. L'évolution des moeurs est donc très nette chez Sony.