Alors déjà pour commencer, Super Meat Boy c'est quoi ? C'est un jeu indépendant, sortit en 2010 et édité par Team Meat. Il est disponible sur Xbox 360, Pc et Linux (par le package indie).
Au niveau de l'histoire, on peut dire que ce n'est pas banal. Nous incarnons Meat Boy, un morceau de viande sanguinolant. Celui-ci est amoureux de Bandage Girl, qui est comme son nom l'indique un...bandage. Mais cette idyle est perturbé par le vil Dr. Fétus, un..fétus dans un costume robotique. Dr Fétus déteste Meat Boy et c'est pour cela qu'il va capturer sa belle. Le but du jeu ? Je vous le donne en mille : Sauver Bandage Girl ! (qui a dit que c'était un scénario Nintendesque ?)                
Mais attention, on est loin d'un simple Mario like, et je vais vous expliquer pourquoi.

Super Meat Boy se découpe en 7 mondes, chacun composés de 20 niveaux light et 20 niveaux dark (on reviendra dessus plus tard). Ce qui dont fait donc à peu près 140 niveaux à parcourir, ce qui n'est pas moindre. Chaque monde se termine aussi par un boss.
Lorsque vous commencerez le jeu, vous verrez que les premiers niveaux se finissent tous entre 1 et 20 secondes et vous hurlerez surement au scandale : Ah bah c'est sûr que si les 140 niveaux se finissent si vite, c'est vraiment peu au final !
Mais que nenni messieurs. Car un point important du jeu et sa difficulté. En effet, on se rend vite compte que le jeu va nous donner du fil à retordre. Plus on avance dans le jeu, plus le jeu va finir par se révéler très frustrant dus à sa difficulté. Il sera très courant de passer 1h à essayer d'atteindre la fin du niveau. Et ça, je peux vous dire que vous allez rager, quitter le jeu, puis y revenir plus tard. Car oui, il est addictif. Je vais vous expliquer pourquoi.
Déjà pour commencer, son gameplay est simpliste, mais diablement efficace. Meat Boy se dirige très facilement. Même si il ne peut que se déplacer simplement, courir plus vite dans un turbo de sang, et sauter (sachant que le saut est dosable, ce qui est indispensable de maitriser parfaitement) cela est bien suffisant. Le fait que le gameplay ne soit pas surcharger d'action nous permet de faire corps et âme avec notre personnage sans se prendre la tête. En réalité, le gameplay est parfaitement adapté au jeu. Et cette facilité de prise en main qui séduit de suite.
Malgré cela, maitriser le gameplay ne suffira pas, car on ne reviendra jamais assez dessus, le jeu est difficile (et le premier qui me dit le contraire, je ne pourrais le croire). Les niveaux vous demanderont une précision et un timing parfait. Car notre petit Meat Boy est très chétif. Le moindre contact avec de l'eau, un monstre, une scie circulaire, des piques ou quoi que ce soit d'autre le tuera directement. Pas de point de vie, d'énergie, de seconde chance. Un contact, et c'est la mort instantané. De plus, il n'y a aucun checkpoint dans les niveaux. Si vous échouer à 1cm de la fin, vous être bon pour vous retaper l'intégralité du niveau. Ce point-là, je vous jure qu'il va vous faire sortir de vos gonds un bon nombre de fois. Le seul avantage, c'est qu'il n'y a pas de vie, ni de game over, ce qui fait que vous pourrez recommencez indéfiniment le même niveau (et ce sera nécessaire, croyez-moi).

Reparlons un peu des niveaux. Je vous ai parlé tout à l'heure de niveaux light et dark. Les niveaux appelés light sont les niveaux simples du jeu, ceux qu'il faudra finir pour atteindre le boss, et passer au monde suivant. Mais pour les plus acharné, il à les dark world (rien que le nom, ça veut tout dire). Les dark world se débloquent en ayant un grade A+ à tous les light world correspondant. Pour avoir se grade, il faudra atteindre le temps indiqué sous chaque niveau, et pour certain il faudra être très très rapide (qui à dit une difficulté de plus ?). Mais alors, que sont ces dark world ? Et bien ce sont les même niveaux qu'en light, mais avec une difficulté accrus. Plus d'ennemis, plus de scie, plus de tout. Et certain sont vraiment atroce, je peux vous le dire.
Mais ce n'est pas tout ce qu'il a à dire sur les niveaux. Je me dois de vous parler des warp zones. Celles-ci sont disséminées dans les niveaux (que ce soit light ou dark) et vous emmènerons dans des niveaux tout à fait particulier. Les warp zones se divise en trois niveaux, et vous aurez 3 vies pour chacun d'eux, sinon c'est le game over. Contrairement à ce que vous croyez les warp zones ne sont pas des raccourcis, vu que c'est souvent plus dur d'attraper la warp que de finir le niveau. En fait les warp servent à attraper des bandages (j'y reviendrai) et à débloquer de nouveaux personnages (j'y reviendrai aussi).

Au début du test, je vous ai donc dis que le but était de sauver votre belle. Mais on se rend vite compte qu'on peut passer son temps à faire bien d'autre chose. Je vous ai parlé des bandages tout à l'heure. Ceux si sont disséminé par nombres de 20 dans chaque monde. Il ne seront pas facile à attraper, mais ils vous permettrons de débloquer de nous personnages jouable et de finir le jeux à 100%.  On peut aussi s'amuser à finir tous les niveaux en A+, ce qui est nécessaire pour les light world, mais pas forcément pour les dark.
Au niveau des personnages déblocable, ceux si sont au nombre de 12 et ont tous un rapport ou avec l'univers de Meat Boy, ou alors avec d'autre jeux indépendant. On retrouvera par exemple le robot de Machinarium, ou même un personnage tout droit sortie de Minecraft. Chacun avec bien sûr sont gameplay propre qui viendra diversifier vos parties.

Vous l'aurez bien compris la durée de vie est énorme, on en voit pas le bout. Et pour ceux qui n'en aurez pas assez, une mise à jour à était faite pour rajouter le Super Meat World, ou vous pourrez retrouver des niveaux conçus par la communauté, d'autre studios indépendants ou même de la Team Meat elle-même ! Vous l'aurez bien compris, vous n'avez pas fini d'y jouer.

Encore deux points sont à aborder, les musiques, et les graphismes. Commençons par ces derniers. Ceux si sont très inspiré de la 8bit/16bit. C'est pixélisé sans trop l'être, c'est jolie, c'est varié, avec un level design très impressionnant. Dur de ne pas y être sensible. Pour les joueurs old school, ils retrouveront tout de l'époque, autant au niveau de la difficulté que des graphismes. La musique elle est digne du jeu. Elle nous emporte dans les niveaux, viens rythmer nos morts. Et à force de rester bloqué dans les niveaux, elles resteront gravées dans vos mémoires.

En conclusions, Super Meat Boy est une petite perle que je vous recommande fortement. De plus, le jeu n'est pas cher du tout, et je peux vous assurer que vous en aurez pour votre argent ! Encore une preuve que le jeu indépendant se développe de plus en plus, et deviens très intéressant !

Note :