Nom du joueur : Punch

Nom de la licence : Arkanoïd

Nom du jeu : Arkanoïd : Doh It Again

Nom de la console : Super Nintendo

Statistiques en carrière :

-       15 236 946 Game Over

-       15 236 947 Continue

-       45 710 841 vies perdues

Niveau : UnderNoob



Aujourd'hui, mesdames, messieurs, je suis arrivé au bout de l'addictif Arkanoid : Doh It Again. Au premier abord, le titre et son subtil jeu de mot m'ont arraché un léger sourire, avant  que le premier niveau se lance. Et là, fini la rigolade pauvre maso, tu vas regretter d'être né. Pendant 99 niveaux (33 différents recyclés 3 fois chacun), j'ai pleuré, je me suis énervé, j'ai crié à l'injustice, j'ai insulté Doh, cette tronche de Moaï, je me suis pendu 7 fois en 3 jours, je ne me suis pas nourri,... et je l'ai fini! J'exagère, mais on n'en était pas loin.

Pour mon premier contact avec la trentenaire licence Arkanoïd, j'aurais pu directement m'attaquer aux récents volets, à savoir, Arkanoïd Live (XBLA), Arkanoïd Plus (Wii) sortis tous deux en 2009 ou bien Arkanoïd DS (Nintendo DS... qui l'aurait deviné ?) parut un an plus tôt sur console portable. Cependant, ces softs n'ont pas reçus de critiques étincelantes, et lâcher des pièces pour de simples remakes ne doit pas devenir une sale habitude. De ce fait, armé de mon ZNES (émulateur Super Nintendo), j'ai décidé d'aller me frotter au quatrième titre de la série, Arkanoïd : Doh It Again, épisode jouable seulement sur Super Nintendo. Attention, ça pique!

Ce jeu m'a marqué. Le fait que je rédige un billet dessus en est déjà une preuve. Il m'a psychologique épuisé, c'est la première fois de ma vie de je m'en prenais verbalement à des briques, que je provoquais un Moaï en duel. Il faut être, sur un plan émotionnel, très costaud. Costaud pour subir une horrible défaite en trébuchant sur la dernière brique, costaud afin de se canaliser quand vous vous faites prendre à « contre-pied » par un alien vient de soudainement se changer en briques, costaud pour ne pas vous soulager en massacrant votre clavier quand il vous manquer un pixel pour rattraper cette satanée bille, cette arme qui peut autant vous tuer que vous permettre de gagner. Si vous n'êtes pas mentalement de taille, pleurnichez, comme moi

Et que dire de ce boss, qui pour la première fois de la série arbore, en plus de sa tête, un torse et des bras extensibles. On croirait presque se fighter contre Dhalsim portant un masque des statues de l'île de Pâques. Doh reste, à ce jour, l'un des boss m'ayant fait le plus mordre la poussière. On le rencontre à six reprises et à chaque fois, la joute s'est transformer en un véritable calvaire. Plus précisément, le tableau dans lequel, munit de ses bras démesurés, il retourne le niveau. En d'autres termes, votre vaisseau se retrouve en haut de l'écran et vos commandes se trouvent inversées. Quelle horreur ! Les commandes inversées, quelle invention sadique. Ce n'est pas tout, ce serait trop facile. Cette tronche à la mâchoire halucinante tente, en plus, en vous boxer avec ses tentacules et, additionné et tout ceci, la bille prend parfois des trajectoires impossibles à anticiper quand elle est frappée par les points de Doh. A ce moment, si vous vous dites que la balle partira à droite et qu'effectivement celle-ci part à droite, vous, vous appuyez sur la flèche de droite, tout naturellement, sauf que votre vaisseau part à gauche du fait des commandes inversées !!!! Du coup, vous vous empressez de changer de direction, trop tard, pour deux pixels près, c'est un Game Over qui s'affiche.

Doh possède, bien entendu, une seconde forme. Il est vrai qu'elle moins casse-tête (quoique les trajectoires de la bille sont toujours bien compliquées à prévoir. Le vrai problème vient du fait que pour en arriver à cette seconde forme, vous avais fait des pieds et des mains et que mourir de façon stupide (par déconcentration, relâchement,...) est hyper dur mentalement sachant qu'il vous faut tout recommencer.

Doh, laisses moi gagner, autrement, fumier,  je me rends sur l'île de Pâques m'en prendre à toute ta famille ! 



Première forme d'apparition de Doh. Il est accompagné de mini-lui et tout ce beau monde vous envoi des patterns. L'objectif est de détruire les petits Doh pour s'occuper du grand plus aisément... enfin aisément, je me comprends.

 

Ici, l'apparition de Doh dont je parlais plus haut. Ce vice coquin vient de retourner l'écran, votre vaisseau est au sommet de l'écran et vos commandes sont inversées. Le truc MEGA-LOURD!

 

Cependant, ces cauchemardesques boss à l'ancienne ont du bon. Il propose un challenge hard qu'il est rare de retrouver aujourd'hui, mais ceci est un autre débat. Non, le plus intéressant correspond au moment même où vous voyez l'ennemi explosé. Quelle joie ! Quel bonheur inexprimable ! MEURS ORDURE ! T'ES VILAIN !

Voilà, c'était ma réaction à chaud. Je vous conseille, si ce n'est déjà fait, d'essayer un jeu de cette licence. Pour peu qu'on apprécie le principe, il devient addictif sans commune mesure.


     

Certains niveaux, pas tous malheureusement, offrent des arrières-plan travaillés et, ma foi, assez jolis.

 

Arkanoïd ; Doh It Again a, elle aussi, droit à son stage "Space Invader" (également édité par Taito) comme quasiment toutes les versions d'Arkanoïd exeptées Tournament Arkanoïd et Arkanoïd : Revenge of Doh.


 

L'essentiel sur la licence Arkanoïd

Editeur/Développeur : Taito

Concepteur : Akira Fujita

Genre : Casse têt... brique

Nombre de soft actuellement : 9

- Arkanoïd  (1986)

- Tournament  Arkanoïd  (1987)

- Arkanoïd : Revenge of Doh  (1987, Arcade ; 1988, Diverses plateformes)

- Arkanoïd : Doh It Again  (1997)

Arkanoïd Returns (1997)

- Arkanoïd 2000 (2000)

- Arkanoïd Returns Extra (2000)

- Arkanoïd DS (2008)

- Arkanoïd Live - Arkanoïd Plus (2010)

Plateformes

- Arcade - Taito F3 Package System

- Amiga

- Amstrat CPC

- Apple II

- Atari 8-bit

- Atari ST

- BBC Micro

- C64

- DOS

- Mac OS

- MO5

- MSX

- NES 

- Super NES

- TRS-80

- ZX Spectum


Breakout, premier à tout jamais!

Il m'est impossible de parler d'Arkanoïd sans invoquer Breakout. En 1976 qu'Atari met au point sous forme de borne arcade le premier casse-brique, alors en noir et blanc, dénommé Breakout. Cette dernière est conçue par l'immense Nolan Bushnell (fondateur de la société Atari et créateur de Pong) développée par Steve Jobs et son acolyte, Steve Wozniak, avant que ceux-ci ne créent Apple. Jobs s'affaire sur la partie "logiciel" quant à Woz, il se charge de la partie "hardware". Le succès incitera à la programmation d'une versions adaptée pour l'Atari 2600, deux ans plus tard.

- Breakout (1976)

- Breakout Deluxe (1976)

- Super Breakout (1978)

- Breakout 2000 (1997?!) 

 

Voilà à quoi ressemblé Breakout en monochrome.

 

 

 

Tête de vainqeurs Jobs et Woz!!