Aujourd’hui, sur mon blog, je vous propose quelque chose d’un peu différent puisque c’est un véritable coup de coeur artistique que je tenais à partager dans mes colonnes, de manière complètement désintéressée, sans longs discours ni même un petit paragraphe d’accompagnement (et pas seulement parce que j’ai la flemme d’en taper un ou parce que ça me demanderait un peu de travail, non ! C’est d’abord une question d’humilité, histoire de ne pas tirer la couverture à moi... les likes suffiront amplement). 

 

Coup de coeur, et non des moindres, puisqu’il y avait longtemps qu’un artiste sur Facebook n’avait pas autant retenu mon attention, au point de me stopper net en plein scroll de fil d’actu (et puisqu’il y a longtemps aussi que je n’ai pas fait la Home de Gameblog, ni totalisé plus de deux cent vues au compteur - et ça me manque beaucoup).

Un artiste que je considère, personnellement, comme l’égal de celui qui a redessiné les princesses Disney en personnages de Walking Dead (genius !), celui qui réinventé les personnages de Star Wars en les transposant dans un univers Steampunk (genius aussi !) ou celui qui a réimaginé les plus grands héros Marvel en femmes à gros nichons (genius toujours, il fallait y penser !) – et tant pis pour celles et ceux qui, au XXIème siècle, croient encore que seuls les gens inspirés et talentueux ont droit à leur quart d’heure de gloire (et autres préjugés rétrogrades).

Un artiste, donc, auquel je tenais à rendre hommage dans mes colonnes, en y repostant son travail tel quel sans autorisation parce que je sais qu’il me la donnerait sans hésiter et avec de la reconnaissance dans le regard si je la lui demandais (qui ne dit mot consent, paraît-il, aussi consent-il avec enthousiasme).

 

Sans plus attendre, je vous invite à découvrir le travail fascinant de Germain Sacré Rameaux, peintre photoréaliste (car oui, il s’agit de peinture, pas d’affreux montages Paint comme on pourrait le croire de prime abord. C’est bluffant, je sais), geek de profession, qui vous invite lui-même (par moi interposé, et sans trop le savoir) à redécouvrir des icônes manga sous une forme inédite et drôle, puisqu’il les représente… en poneys !  Une idée ingénieuse, autant que cocasse, pour amener le lecteur-spectateur à s’interroger sur les limites de l’anthropomorphisme et la nature profonde de l’uncanny valley.

 

Quand nous regardons le poney, confiera l’intéressé au micro de NoLife, dans une interview de décembre 2011, le poney ne regarde-t-il pas aussi en nous ?  

 

La réponse en images, à travers cette sélection de quelques-unes de ses oeuvres les plus abouties et les plus marquantes à ce jour.

 

Saurez-vous tous les reconnaître ?

 

 

 

Seiya (Saint Seiya), dans une version

plus fidèle à la vision de l’auteur au niveau de la croupe et des cuissots.

 

 

 

Luffy et Tony Tony Chopper (One Piece)

Parce qu’en principe, Luffy est un capitaine plein de fougue, et que Tony Tony Chopper est très à cheval sur les principes.

 

 

 

Ichigo Kurosaki (Bleach)

Dans sa tenue de tous les jours, parce qu’avant d’être un guerrier, c’est aussi un adolescent qui a le droit, comme tous les adolescents, de s’habiller comme une danseuse du Crazy Horse .

 

 

 

 

Sakura Haruno (Naruto)

Dans une version un peu sexy, afin de démontrer à ceux que le hentai fait monter sur leurs grands chevaux que le porno à la nippone n’est pas forcément sale ou grossier, qu’il peut aussi être abordé avec finesse et élégance.

 

 

 

Sangoku (Dragon Ball Z)

Un personnage qu’on voit tout de suite venir avec ses gros sabots, mais dont on n’a pas oublié l’affrontement épique contre Perfecte Selle.

 

 

Et pour finir en beauté, un de ses travaux les plus controversés (attention, PG16+) :

 

 

 

Auron et Tidus (Final Fantasy X)

 

 

Cette peinture a beaucoup été critiquée, ce qui tend à démontrer l’étroitesse d’esprit de certains individus qui confondent bon goût et ethnocentrisme ou xénophobie. Les poneys aussi ont le droit de s’aimer d’amour, et de se le montrer, je ne vois pas ce que cela pourrait avoir de vulgaire ou de condamnable. Par cette peinture, j’ai voulu représenter l’étroitesse du lien implicite qui unit Tidus et Auron, cette complicité virile qui les rapproche et qui, pour moi, est déjà une forme d’amour à part entière.

 

 

Alors ? Conquis ?

 

Une fois que vous aurez cliqué sur « j’aime » et partagé ce post sur Twitter, Facebook et Google +, prolongez l’émerveillement en allant consulter la page Deviant Art du bonhomme.

 

Vous pourrez aussi y retrouver sa collection d’affiches minimalistes - notamment la série « Monochromia », qui a eu le privilège d’être exposée pendant quinze jours dans les combles de la galerie d’art moderne de Bruxelles, et dont je vous reproduis ici les toiles les plus célèbres :

 

   

     

 

Avec, toujours, ce refus engagé « de tout compromis aux tabous en vigueur dans nos sociétés décadentes » (PG 18+) .

 

 

Voilà.

J’espère que cet article vous a plu et que si vous le lisez actuellement, c’est parce qu’il est en Home (pas pour moi, hein, mais pour lui, parce qu’il le mérite, même si c’est du travail de trouver de belles images sur le net avec Google Images et des équations de recherche combinant les mots-clés les plus populaires du moment, et même si par conséquent, je dois le succès de ce post autant à moi qu’à lui. VOIRE PLUS).

Auquel cas je n’hésiterais pas à en faire un rendez-vous régulier.

Ça vous dirait, de voir les Pokemon en version Pin Up de Music Hall dans l’univers d’Harry Potter ? Les Tortues Ninja en version Tyrannosaures Moe avec des oreilles de chats sur leurs culottes panda ? Les fanarts hentai des Simpson avec Patty, Selma et Krusty en plein QTE à choix multiples ? Les princesses Disney en version « jeune éphèbe torse nu avec pectoraux saillants qui brillent au soleil » ? Ou en version réaliste avec vêtements d’époque ? Ou en version Sentai ? Ou même, soyons fous... EN PRINCESSES DE CHEZ DISNEY ? !!!

Tout existe.

Tout est possible.

Il suffit d’un seul clic.

 

Le tien.

 

 

 

Sur « j’aime ».

 

Là.

 

Juste au dessous.

 

 

Vas-y.

 

Clique.

 

 

Mais clique-euh.

 

 

Tu attends quoi ?

 

 

 

 

Que Stromae en fasse une chanson ?