Hello les poneys !

    Nous voici déjà à la 5ème semaine, et comme chaque fin de semaine, discutons d'un jeu auquel je joue encore de temps et temps, pour le plus grand plaisir des yeux, des oreilles et des doigts.

Et la palme revient à.... : Bayonetta !

    Avant de commencer l'encencement de ce qui est le meilleur beat'them'all ever, j'aimerai annoncer que je ne saurai être totalement objectif dans ce que je risque de dire à propos de ce titre. Car c'est en effet la pointe nostalgique qui me fera écrire, étant donné que Bayonetta est le jeu vidéo qui m'a fait acheté une Xbox 360 lorsque le jeu est sorti le 8 janvier 2010. Je n'avais toujours de boîte X à cette époque et la belle sorcière m'a convaincu de m'y essayer, et bien entendu la surprise était de taille.

    Le jeune studio Platinium Games, dirigé par un créateur bien connu des joueurs ayant du goût, Hideki Kamya (Okami, Viewtiful Joe, Devil May Cry, Madworld...) nous livrait à l'époque, à nous européens, des images et trailers nous montrant quoi? Une espèce de bimbo asiat', au courbes trop délirantes pour être crédibles, à tendance sado-maso par dessus le marché. Alors bien sûr, pour nous occidentaux, la sanction critique ne s'est pas fait attendre, vu que nous sommes très doué pour descendre illico-macias un produit dont on ne connait encore la profondeur. Pourtant, lorsque le titre débarque enfin chez nous, le verdict tombe : le jeu divise. Mais genre il divise sec et net, déjà entre ceux qui n'arrive vraiment pas à se défaire de l'image trop glamour et bombasse de l'héroïne aux longs cheveux, et les autres qui ont sû passer outre et apprécier le jeu à sa juste valeur : un beat'them'all dévastateur, rythmé, graphiquement tuant, profond et le tout avec une excellente rejouabilité.

   Bayonetta c'est qui en fait? Et bien je ne sais pas si cela vaut le coup que je vous parle de l"Histoire" du jeu, vu sa maigreur scénaristique, mais soit, pourquoi pas. Nous débutons la partie avec la belle sorcière amnésique (le Graal du mauvais scénariste, rappellons-le) qui chasse des agents du paradis, étant elle-même dotée de pouvoir tirés des Enfers. Elle tentera donc de retrouver la mémoire. Si le scénario ne vole pas haut (et c'est absolument pas ce qu'on lui demande sur un tel jeu), le background et la narration eux sont plus que correct. Une ambiance gothique, l'éternel conflit entre les Enfers et le Paradis (d'ailleurs, se castagner contre des anges à quelque chose d'assez troublant, tant nous avons l'habitude en tant que joueurs de jouer les gentils), un chara-design des ennemis paradisiaque complétement perché et original, des boss GARGANTUESQUE, une musique endiablée et entrainante sentant le Japon à pleine narine. Le rendu global de l'aventure de Bayonetta transpire le voyage, un terrible voyage dont on ne lâche pas la manette si on accroche vraiment à ce style finalement, mais également si on accroche au style de jeu surtout.

    Le gameplay de Bayonetta est très simple d'accès, le tout à base d'esquive (la parade n'existe qu'avec un objet rare débloquable en jeu) rendant les nombreux combats extrèmement bien rythmé, rapide et nerveux. Nous restons attentifs à tout mouvement des ennemis pour pouvoir esquiver et leur envoyer nos plus redoutables combos dans leur visage enchantés (et dieu sait qu'il y en a, des combos). Plus nos moves sont réussis (gros combos, aucune vie perdu, durée des combats), plus nous récoltons le fruit de notre labeur : Les médailles ! Et c'est dans ce point précis que Bayonetta place sa moelle intense. Le vrai jeu débute une fois le jeu terminé une fois. Pourquoi? Car c'est à ce moment que nous partons à la chasse aux célèbres médailles de Platines pures, et que le titre offre aux joueurs de se surpasser literallement dans cette entreprise. Car pour réussir à obtenir toutes les platines du jeu, il faut se lever tôt, très tôt, ne pas dormir même, et être doué, très doué, être un dieu du Pad même. Et un jeu solo proposant un challenge aussi extrème, c'est suffisamment rare pour l'evoquer avec ferveur.

     J'ajoute que le jeune studio Platinium Games à voulu faire un "cadeau" aux joueurs. AUCUN DLC n'a été crée pour le jeu, ainsi tout est débloquable par nos petites mimines comme à l'époque et nous devons partir à la recherche des secrets (nouvelles armes, nouvelles tenues, artefacts ect...). Je n'accuse personne mais d'autres studio (CAPCOM) auraient d'ores et déjà fait payer plein pot une tenue de soubrette pour notre diablesse aux longues jambes.

    Comme je l'ai dit en intro, ce n'est pas objectif. J'ai sur-adoré Bayonetta, tant pour son voyage et son background, que pour sa puissance et profondeur au niveau du combat, sa durée de vie extrordinaire quand nous désirons faire le 100%, et bien sûr son héroïne, qui se place désormais dans le top des futurs CosPlay de tout horizon. Bien entendu que le jeu n'a pas plu à tout le monde. Bien entendu que sa musique parfois très J-pop, très soupe pour nous occidentaux en a repoussé plus d'un, bien entendu que le background n'est pas aussi universel que peut l'être celui d'un God of War, mais pour ceux qui ont plongé dedans, il en sont ressorti avec beaucoup d'espoir pour le jeu vidéo. Un jeu vidéo généreux, avec beaucoup de contenu, de la durée de vie, du challenge. En somme : du rêve.