« Je me souviens d'un temps où les règles du jeu étaient simples : sauter au millimètre sur une plate-forme, éviter des myriades de tirs, battre le record du tour... » .  Chris sort sont Edito sur Gameblog avec un air de nostalgie, avant de vanté la fièvre qui a pris certains joueurs sur l'acquisition de certains succès. Mais pourtant en ces temps désigné en ouverture, rien n'y personne, hormis un copain de classe, ou un ami ne pouvait colporter vos exploits. Les plus chanceux, et les plus vaillants trouvaient leurs heures de gloire dans les dernières pages d'un magazine, avec leur « High Score » ou leur temps imprimé à côté de leur nom. Depuis toujours le jeu vidéo est un divertissement de compétition, il faut être le premier. Et quel bonheur, lorsque vous pouvez flatter votre égaux devant un maximum de personne. Avec l'arrivée d'internet, finit l'attente du magazine, pour savoir si on faisait partie des 10 meilleurs français. Même le plus mauvais finissait par apparaître dans le classement.

 

La compétition entre joueur est rude, très rude, avec l'apparition des premier jeux en ligne, être le plus deviens plus qu'une distraction, mais un objectif. Finir dernier devant ses potes passe encore, le perdant donne la manette au précédent dernier. Mais perdre contre des inconnus ça donne envie d'être encore meilleur. Les challenges dans les jeux deviennent de plus en plus fou, car tout est propice à être comparé. Là où un simple score suffisait. On vous demandera maintenant, « ok, mais tu as finis le jeu en utilisant combien de fois le coup spécial ? », « tu t'es servis de l'aide à la conduite pour faire ce temps ? ». C'est aussi les première vidéo de Speed-run. Certains joueurs ont besoin de se donner des challenges incroyable. C'est un choix. Une perte de temps pour certains, une passion pour d'autre. C'est une époque de frime et de bluff que nous avons traversé. Je me rappelle avoir terminé Halo en légendaire tous seul. Beaucoup étaient septique.Car aucune preuve. Les plus acharné ont fait la peau aux Armes de Final Fantasy VII, mais rien ne le prouve. Et aujourd'hui affirmer sur les forums de jeux que vous avez retourné Dark Soul en vous baladant dans ce jeu les doigts dans le nez, sans en avoir la preuve... C'est aller au-devant des remarques des septiques bien casse-c... pied.

 

Mais en 2005, Microsoft sort un tout nouveau système de classement, plus affuté qu'un ladder, plus pointilleux et sélectif : Les « succès ». Une révolution dans sa manière de parler d'un jeu. Savoir comment on peut se positionner par rapport à un jeu. Un véritable phénomène pour les joueurs est né. Vous pouviez donner la preuve en image que vous avez joué à tel ou tel jeu, que vous avez réussi tel ou tel « exploit » dans un jeu, sans avoir à justifier par A plus B votre bonne fois. Le plaisir est intense pour un joueur lorsqu'il accomplit une manip, ou une épreuve qu'il s'impose depuis des heures sur un jeu. Combien de « Yes » conquérants, on était crié avec soulagement, sur des succès difficiles ? Tant est si bien que le phénomène a été mise à jour sur la PS3. Car le succès/trophées devient indispensable pour de nombreux joueurs. Il remplace ce qui avait disparu avec le temps, le score dans les jeux de plate-forme. La course au High Score ayant disparu petit à petit avec l'avènement du jeu d'aventure. Certes aujourd'hui on se retrouve avec des succès stupide, qui vous « obligent » à faire certaine chose. Mais c'est surtout pour les joueurs un tableau de chasse, un souvenir de ce que vous avez fait, seul ou en équipe. Les succès ont réuni des joueurs pour trouver des solutions ensemble, car les plus fous sont souvent ceux qui émulent le plus de joueurs, qui se retrouvent ainsi pour des sessions « succès », à chercher « comment, pourquoi » ils vont s'y prendre pour les avoir. On ne joues plus seul à un jeu solo maintenant. L'ère du Gamer solitaire s'en irait elle ?