On va parler un peu anime sur ce blog avec une nouvelle rubrique : Anime Errant, où je donnerais mon avis sur les séries qui m'ont semblé valables chaque saison. Rien d'exhaustif donc, juste des impressions perso au fil de mes errances dans la prod japonaise.

Aujourd'hui : Yondemasuyo, Azazel-san

Amis du bon goût et de l'humour intellectuel, bonjour ! La deuxième saison de Yondemasuyo, Azazel-san vient de se terminer et on peut dire que les réalisateurs n'ont pas mis d'eau dans leur vin, bien au contraire : on peut vraiment faire du trash dans un anime ? Ça marche pour la première saison ? Cool, on va en mettre deux fois plus dans cette suite.

Azazel-san est un démon qui travaille pour une société de détective. Ce n'est pas le seul, quelques autres créatures des enfers aident l'effrayant propriétaire et sa gentille secrétaire (qui prend le rôle d'importance dans cette saison), utilisant les pouvoirs qu'ils ont sur terre pour résoudre divers dossiers. Une fois invoqués, les démons ont l'air de grosses peluches douées de parole, mais ne vous fiez pas aux apparences, ils restent laids, débiles, outranciers et dégueulasse. Azazel-san étant notamment le démon du stupre.

Du gore, de la merde, de l'urine, vous en aurez à la tonne dans Yondemasuyo, Azazel-san, tout comme les insultes et autres mots qu'on entend que très rarement publiquement dans un pays toujours très poli. L'excès ne fait pas forcément rire, mais il défoule carrément ! En revanche, cet anime hors norme ne joue pas que là-dessus. Outre ses scénarios débiles, les auteurs n'hésitent pas à distiller dans le bordel général des parodies, des vannes bien sarcastiques, des piques à la culture japonaise, et autres joyeusetés qui finalement prennent par surprise et font bien rigoler (si on ne les rate pas).

Et mon plaisir favori avec Yondemasuyo, Azazel-san, c'est le charadesign dès qu'on sort des personnages principaux. Qu'ils sont laids, tous. L'auteur est terriblement cruel avec la race humaine (et les anges sont particulièrement réussis aussi, entre les « têtes de bites » et les tronches de pervers absolus, les asociaux finis...), et c'est hilarant. Vous ne verrez jamais ailleurs des gueules pareilles.

Bref, une bonne petite série 18+ à mater en picolant et en se grattant les couilles (ou autre chose pour les filles.)