Je ne vous apprendrai rien si je vous dis que Marvel est une des maisons d’édition américaines de comic books (les bandes dessinées outre-Atlantique) les plus connues au monde. En vérité, la maison a changé de nombreuses fois de noms, commençant en 1939 sous le nom de Timely Comics, et surfant sur « l’âge d’or des comics », initié par l’introduction de Superman par DC Comics. Pour Timely Comics, de la Torche à Captain America, c’est le moment. Mais Atlas Comics, la remplaçante dès 1951 de Timely Comics, est en difficulté et peine à renouveler son cheptel de super-héros, d’autant que les comics sont partout et de tous les goûts, et que le public évolue, avant de reprendre du poil de la bête, et de proposer ce qui caractérise le comics américain : des super-héros, et en bande s’il vous plaît, car la concurrence, DC Comics, propose à l’époque Justice League. Dans les années 60, les Quatre Fantastiques, Spider-Man, les X-Men et bien d’autres prennent alors leur envol. C’est l’âge d’argent (oui ils pètent des câbles sur les noms).

 

On ne compte plus les adaptations des X-Men, du comics original à Logan (2017).

 

Quoi qu’il en soit, Atlas Comics poursuit son petit bonhomme de chemin, se renomme en 1973 Marvel Comics Group avant d’être en faillite en 1996 et d’être racheté par un fabricant de jouets (ça ne s’invente pas), qui renomme le groupe entier Marvel Entertainment. Ah et ils ont été rachetés par Walt Disney en 2009. Je vous passe en réalité les achats, rachats et tout le tsoin-tsoin des divers propriétaires de Marvel, tout ça pour dire que la division Marvel Studios produit depuis 2008 l’univers cinématographique Marvel, en mettant en lien le long de films des super-héros récurrents, autour de l’équipe de choc des Avengers, créée par la voie du comic en 1963. On ne parlera pas des séries Marvel qui ont elles aussi un pied dans cet univers, autour des Defenders, ni des concurrents de DC Comics qui prépare pour cette année leur Justice League après Man of Steel (2013), Batman v Superman (2016) et Wonder Woman (2017) (en essayant d’oublier Suicide Squad).

 

Nos amis Luke Cage (2016), Daredevil (2015-2016), Jessica Jones (2015) et Iron Fist (2017) reviennent cet été.

 

Ces quinze films ne sont pas toujours bons, mais il était de bon ton de tous les lier pour avoir une vision globale, d’autant que le futur s’annonce fourni en futurs films. Un petit dossier bilan nous fera du bien. D’abord, voici l’ordre à peu près chronologique des films de l’univers : l’homme robotisé d’Iron Man 1 et 2, le dieu nordique Thor, l’homme le plus énervé du monde de L’incroyable Hulk, le patriote Captain America, la réunion des héros d’Avengers, puis Thor 2, Iron Man 3, Captain America 2, Avengers 2, le maître des arts mystiques Doctor Strange, l’homme qui manipule sa taille Ant-Man, et le grand bazar qu’est Captain America : Civil War, sans compter en outsider les aventures des Gardiens de la Galaxie 1 et 2, et dont nous avons déjà parlé. Notons que la plupart des super-héros de ces films apparaissent en comics dans les années 60, et ont des aventures durant la Guerre Froide. Pour les films, les scénaristes ont transporté les héros dans notre monde contemporain, en utilisant notamment les nouvelles moutures des comics dans les années 2000.

 

Tout ça pour en arriver là.

 

Pour conclure cette longue introduction, il faut aussi savoir que les films sont de bons gros blockbusters. Le scénario n’est pas toujours à la hauteur, et les moyens financiers permettent d’aboutir à un défilé d’explosions et d’images de synthèse, au service d’un univers certes, mais pas toujours de manière très fine. On va voir ça film par film, héros par héros. Et c’est totalement subjectif aussi, le but étant malgré tout de vous présenter l’univers voulu par les créateurs et de vous y retrouver parmi tous ces films.

 

Iron Man (2008-2013)

 

Le comic Iron Man débute dans les années 60, par un riche, talentueux et alcoolique individu, Tony Stark, capturé par des communistes, gravement blessé, et arrivant à s’en sortir grâce à son habileté technologique et à la mise en place de son armure de métal, le faisant devenir un super-héros. Il est censé fondé les Avengers avec Ant-Man, Hulk et la Guêpe, en les finançant. Il est rebooté ensuite par Marvel pour le rapprocher des années 2000, et fonde encore les Avengers, mais aussi les Illuminati (et oui). Le reste, vous avez le temps de le lire (non, mais bon, moi j’ai une critique à faire). Il se bat avec une armure technologiquement avancée, bourrée de gadgets, et très résistante, lui permettant de se battre comme s’il était un super-homme.

 

Voilà voilà…

 

Donc, l’opus fondateur de la saga Marvel, c’est Iron Man (2008), suivi par le deuxième épisode en 2010 et le dernier en 2013. On suit les aventures d’un richissime et génial individu, Tony Stark, vendeur d’armes qui se retrouve contre son gré capturé par ceux sur qui ses armes auraient dû s’occuper. Il est chargé d’élaborer pour eux quelque chose, mais en profite pour devenir avec un peu de bric et de broc Iron Man, avant de s’imposer comme un playboy sans foi ni loi certes, mais qui commence à réfléchir un peu à ses actions et aux possibilités qui lui sont offertes grâce à son armure. Le film respecte la personnalité un brin complexe du héros principal, l’acteur Robert Downey Jr. étant un acteur de talent, notamment dans Sherlock Holmes (2011).

 

Sur la fin, on fait une overdose métallique.

 

Le premier épisode expose relativement bien les choses, mais est en deuxième partie assez redondant avec un méchant sans grand charisme, et des combats manquant un peu de souffle. Le second épisode propose un twist intéressant au niveau des séquelles des nouvelles responsabilités de Tony, et propose de renouveler un peu la formule, avec toujours une deuxième partie plus mollassonne et cliché, qui s’en sort néanmoins un peu mieux au niveau des scènes d’action. Quant au troisième épisode, un peu plus sombre et faisant suite à Avengers, il a été vite regardé, vite oublié, mais proposait un méchant peut-être un brin plus contemporain et donc intéressant, mais en partant à la fin dans une orgie combattive un peu vide. Rien de folichon niveau musique.

 

L’Incroyable Hulk (2008)

 

Créé aussi dans les années 60, Hulk est le Mr Hyde du Docteur Bruce Banner, exposé à un rayonnement gamma un peu trop prononcé, et qui le fait muter en une créature indestructible, verte et irascible à chaque pointe de colère. Il rejoint notamment les Avengers, mais aussi les Defenders, et est même dans une série balancé dans l’espace par les Illuminati (dont Iron Man fait partie). Il est l’élément le plus destructeur et celui qui contrôle le moins ses pouvoirs de la bande.

 

Etre vert de colère ça se dit nan ?

 

Le film n’est pas bon. L’intrigue peine à démarrer clairement, sans vraiment se lancer dans quoi que ce soit de constructif, les acteurs sont un peu plat, la musique ben je sais pas. On garde la transformation de Bruce Banner, on saupoudre d’une histoire d’amour plan-plan, et de méchants vides et creux. Mention tout de même pour les combats, toujours destructeurs, et parfois presque terrifiants, surtout à la fin.

 

Doctor Banner and Mister Hulk.

 

Thor (2011-2013)

 

Créé comme les autres dans les années 60, Thor fait partie du monde mythique d’Asgard, fils d’Odin, et capable de porter Mjöllnir, le marteau le plus puissant des dieux. Arrogant et impétueux, Thor est exilé à Midgard, où il prend la forme humaine d’un docteur ignorant des anciennes aventures, avant que les retrouvailles avec le marteau ne se fassent, et que le mi-humain mi-Thor devienne un super-héros, partagé entre Midgard et Asgard, entre son père et les humains. Il maîtrise la foudre, et a une constitution physique hors du commun, d’autant qu’il dispose de grandes qualités morales et guerrières lui permettant d’avoir le droit de soulever son marteau.

 

Le Maître des éclairs, un peu moins hippie…

 

Le premier film est en fait assez sympathique. Si on perd la complexité de la distinction Midgard / Asgard, Thor subit une véritable évolution dans le bon sens, en passant d’impétueux à humble suite à son passage sur Terre, à ses difficultés d’assimilation au départ, à ses premières amitiés, avant que les troubles ne reviennent à lui face à la trahison d’un membre de sa famille. Même si le combat final reste peu intéressant, le film n’est pas à jeter. Le deuxième opus, se situant chronologiquement après Asgard, reprend les caractéristiques d’un blockbuster, avec des ennemis méchants, une attaque, des pertes, une vengeance, une grosse baston finale et basta. Rien de terrible mais rien de raté non plus..

 

…que celui du film !

 

Captain America (2011-2014)

 

Enfin un vieux de la vieille. On remonte à 1940 pour celui-là, en pleine Seconde Guerre Mondiale, dans un élan du comics patriotique. Super-soldat grâce à un sérum et à un entraînement impitoyable qui lui a permis de lever les limites intellectuelles et physiques humaines, il combat l’Allemagne nazie. Il est « ressuscité » dans les comics des années 60 après une cryogénisation scénaristique pour apparaître dans les Avengers, se bat avec un bouclier rond indestructible ou presque, qui le protège mais est aussi capable d’être projeté sur ses adversaires, et possède une endurance, une force, une vitesse et une intelligence hors du commun des mortels.

 

Coucou !

 

Dans l’adaptation cinématographique, on retrouve effectivement un héros patriote, élevé au rang de super-soldat, et qui combat les prémices de l’organisation Hydra, qu’on retrouve impliquée dans de sombres histoires bien après la fin de la guerre dans l’univers cinématographique. Le film n’est pas trop mal, et le Captain, qui m’a volé mon pseudo, sait combattre avec ce fichu bouclier. Pour le deuxième épisode, qui n’est plus du tout du temps de la Seconde Guerre Mondiale, et qui fait suite à Avengers, c’est tout aussi intéressant : Captain America passe de héros à héros traqué, et même si les révélations sont assez peu importantes, les scènes de fuite et de combat sont bien faites. Suivre la fuite d’un super-héros n’a jamais été autant jouissif. Mention spéciale à la scène de combat dans une voiture d’un certain personnage.

 

Il court il court le Ricain…

 

On a deux nouveaux venus : Nick Fury, qui vient d’Avengers, et le Faucon. Présentons-les. Nick Fury est l’illustre directeur du Shield, une agence humaine destinée à prévenir les catastrophes, et apparaît dans les années 60 en faisant des apparitions dans de nombreuses séries de comics, et faisant généralement le lien entre les héros et les gouvernements. Quant à Faucon, il a été créé comme compagnon du Captain America à la fin des années 60 : il communique avec les oiseaux et se bat avec un planeur en forme d’oiseau. Il est noir, tout comme la Panthère Noire, créée dans les années 60 aussi, ce qui est nouveau et assez bienvenu pour l’époque.

 

Avengers (2012-2015)

 

Face à la Justice League de DC, Marvel crée dans les années 60 des bandes de super-héros, et parmi ceux-ci les Avengers, réunissant originellement Thor, Iron Man, Hulk et Ant-Man, groupe qui a subi de nombreuses évolutions futures ou rétroactives au long de son histoire et des innombrables opuscules. Le groupe est censé défendre la veuve et l’orphelin en prévenant les catastrophes majeures.

 

Le premier rassemblement de héros Marvel.

 

Autant vous dire que l’adaptation au cinéma était quand même attendue. Il est toujours excitant de retrouver plusieurs super-héros ensemble. On retrouve donc un gigantesque bazar autour d’une organisation, le SHIELD, qui a recruté ou va recruter un à un les héros des films précédents. On retrouve comme nouveaux arrivants la Veuve Noire, une tueuse professionnelle, Œil de Faucon, tireur d’élite. Notons que l’acteur du Hulk original n’est pas le même, et le dernier s’en sort assez bien. Ce petit monde se retrouve donc engagé plutôt de force dans une guerre qui dépasse l’entendement avec des forces extraordinaires, et les héros doivent s’associer tant bien que mal. Le film avance vite, les relations entre les personnages se construisent comme il faut, et les bastons sont sympathiques. Un blockbuster assez réussi.

 

Un premier rassemblement assez réussi…

 

Ce n’est par contre pas du tout le cas pour le second opus, qui reprend plus ou moins la recette avec un méchant certes rigolo, mais assez banal dans son traitement, et des combats assez intenses malgré un scénario qui n’avance pas vraiment. Notons tout de même qu’on commence à faire coïncider les différentes univers, puisqu’on se retrouve dans la contrée fictive du Wakanda, en rencontrant certains personnages qui joueront dans le futur Black Panther, et qu’on découvre de nouveaux héros, tels Vision, l’androïde ultime, mais aussi la Sorcière Rouge, qui fait à l’origine parti de l’univers des X-Men, dont nous reparlerons une autre fois.

 

…Contre un second très moyen, plombé par un méchant rigolo mais pas très profond.

 

Présentons comme à chaque fois les nouveaux venus. Clint Barton, ou Œil de Faucon, apparaît dans les années 60. D’un tempérament solitaire et parfois criminel, il se bat avec un arc et des flèches aux propriétés différentes, et a une excellente vision et de bonnes capacités de tueur au corps-à-corps. La Veuve Noire est elle aussi une simple humaine, et l’équivalent du Captain America du côté communiste. C’est une tueuse très expérimentée, mas qui finit par rejoindre les Avengers. Vision est une créature synthétique entièrement rouge capable de manipuler la matière de son corps et de balancer des rayons d’énergie. Quant à la Sorcière Rouge, elle est la fille de Magnéto, et combat au départ contre les X-Men. Elle est télépathe, télékinésiste, manipule l’énergie, et fait le café aussi.

 

Les Gardiens de la Galaxie (2014-2017)

 

Inutile de revenir en détail sur les Gardiens de la Galaxie, j’en ai parlé ici. On peut juste dire que parmi la ribambelle de films Marvel, c’est celui qui tire le mieux son épingle du jeu, avec des personnages approfondis, un scénario à rebondissements intéressant dans les deux opus (mais pas folichon non plus), et un second degré permanent, en plus de nous présenter un road-trip spatial loin de la petite Terre. Les deux films sont une réussite, même si on a encore du mal à voir comment ils peuvent s’insérer dans l’univers cinématographique, sans véritable lien.

 

Variété, humour, road-trip, les maîtres-mots d’une bonne expérience.

 

Ant-Man (2015)

 

Il y a eu différents Homme-Fourmi dont le premier est créé dans les années 60. Pouvant changer de taille à volonté grâce à des manipulations chimiques, l’Homme-Fourmi originel est un scientifique de génie, capable d’utiliser des gadgets permettant d’agrandir ou de réduire d’autres objets, et peut même contrôler les fourmis.

 

Ca peut avoir l’air ridicule, je le conçois.

 

Le film est relativement correct. Le scénario avance comme il faut, et l’antihéros qui sert comme personnage principal est agréable à suivre dans l’intrigue et dans l’appréhension de ses nouveaux pouvoirs. Il ne restera pas dans les annales, mais est agréable.

 

Le film se laisse regarder.

 

Doctor Strange (2016)

 

Le maître des arts mystiques (la magie) est créé dans les années 60. Ancien brillant neurochirurgien cynique, il a un accident qui le pousse à être exclu de son petit monde égoïste et doré, et le pousse à la porte d’un sanctuaire dans l’Himalaya, où il est formé aux arts mystiques et devient un protecteur de la veuve et de l’orphelin. Il fonde notamment les Defenders, un autre groupe de super-héros.

 

Un peu de magie dans ce monde de brutasses.

 

Là encore, le film est bon, porté qu’il est par l’acteur Benedict Cumberbatch, qui passe remarquablement bien de Sherlock à Marvel, et prend son rôle à merveille. Malgré des scènes de combat assez limitées, le film est agréable à visionner, même si on attend de voir dans le futur commet ce maître des arts mystiques, qui protège le monde d’une autre façon que les Avengers, sera intégré dans la confrérie des super-héros Marvel.

 

Il était parfait pour le rôle.

 

Captain America : Civil War (2016)

 

Le dernier gros film Marvel est un melting-pot super-héroïque où les Avengers sont divisés en deux camps : ceux partisans d’être sous l’égide des Nations-Unies, et ceux qui préfèrent sauver le monde sans être assujettis à des règles. Tout l’intérêt du film repose dans cette lutte entre deux catégories de personnes souhaitant sauver le monde.

 

En comics, l’histoire est plus profonde, poignante et cruelle.

 

En théorie, le film part bien. En pratique, c’est une petite catastrophe. Le scénario laisse la place à des scènes de combat pas très inspirées, et qui sont plus l’occasion de présenter de nouveaux super-héros, et d’en faire combattre d’autres, de manière extrêmement innocente puisqu’ils se tabassent tous tranquillement sans graves conséquences. On retrouve donc tous nos anciens super-héros d’Avengers, accompagnés d’Ant-Man et du pote d’Iron Man.  Bref, le film partait bien, et s’enferme un peu trop dans un scénario simpliste, bien loin de la violence du comics qui va beaucoup plus loin qu’une simple lutte entre potes.

 

Une guerre civile très grand public et très aseptisée. Dommage.

 

On découvre aussi Spider-Man, qui fait peau neuve face aux anciens films, et qui utilise toujours sa toile et ses sens d’araignée pour combattre, mais surtout la Panthère Noire, qui est à mon avis la bonne surprise de ce film. Son costume très seyant, sa manière de combattre assez proche du comics, l’acteur qui joue et qui nous livre des grognements à chaque coup porté assez jouissifs, et le fait qu’il soit assez dangereux font que le film est une excellente preview du futur film. Il vient de la contrée fictive du Wakanda, porte une armure dans le même métal que le bouclier de Captain America, et combat avec des griffes aiguisées et un sens combattif aigu pour protéger sa nation scientifiquement avancée et maîtrisant le vibranium, un des métaux imaginaires absorbant les vibrations.

 

Conclusion

 

L’univers cinématographique Marvel qu’on vient de traiter autour de ces 15 films est sensiblement étendu, et les personnages se retrouvent avec plaisir d’un film à l’autre, que ce soit dans le corps du film ou après le générique. Mais le problème principal de ces blockbusters est qu’ils sont pour la plupart oubliables, avec des scénarios mal ficelés, des combats sans finesse, et une musique hollywoodienne bien trop classique à deux-trois exceptions près.

 

Le style à l’état pur (et sauvage) …

 

Toutefois, reste que les films présentant pour la première fois les super-héros sont toujours intéressants, et apportent un petit vent de fraîcheur à chaque fois. On attend donc au tournant le futur Spider-Man, et surtout Black Panther. D’autant que le dernier opus des Gardiens de la Galaxie tire véritablement son épingle du jeu, et qu’Ant-Man et Doctor Strange sont relativement meilleurs que le reste de leurs homologues. Nous n’avons rien contre une petite bonification.

 

…Contrairement au futur Spider-Man ?

 

D’autant que bientôt, un événement majeur aura lieu autour de l’Infinity War, étape de plus dans la construction de l’univers étendu, suivant l’étape des Avengers et de Civil War, menant vers une conclusion apocalyptique de la saga, et qu’on espère qu’elle va mêler tous les protagonistes de tous les films depuis le premier Iron Man. La première partie sortira en 2018, et la perspective de retrouver les 15 super-héros (ainsi que les Gardiens de la Galaxie peut-être ?) des aventures Marvel et d’essayer de conclure un univers qui marche par phases, d’Avengers (phase 1), à Avengers 2 (phase 2) pour Infinity War (phase 3, débutée par Civil War) peut être assez excitant, à condition de réaliser un film intéressant.

 

On attend ça avec impatience pour 2018.

 

Autre élément positif tout de même de cet univers, c’est que les personnages ne sont pas de simples super-héros super forts et super intègres, et ils subissent dans tous leurs films des séquelles psychologiques, des chutes, et remontent à la force de leur corps et de leur esprit, et c’est une vision du super-héros qu’on apprécie, je pense, notamment pour des blockbusters et pour les enfants. On est loin de la violence et des maux bien plus prononcés de ces super-héros des comics, avec une version aseptisée et lisse, mais ça reste intéressant. Ceci conclue donc ce long dossier sur les films de la saga. On reviendra sûrement lors des prochaines sorties dans la rubrique des critiques cinéma.