Il était une fois une sorcière …ensuite l’auteur de ces lignes n’ayant pas trop suivi l’intrigue complètement perchée du titre en question,  il faudra s’en tenir uniquement à cette accroche, désolé mais bon on ne peut pas faire  trente six mille trucs à la fois, faut pas abuser non plus, hein…

 L’œuvre d’Hideki Kamiya est un somptueux bordel fait d’un million de couleurs (au moins), de gunfights bien vénères, de grands écarts et de talons hauts ; s’arrêter là résumerait sans problème Bayonetta dans son ensemble.

Mais ça serait également omettre des boss sortit d’une autre planète, des situation plus «  what the fuck »que ça tu meurs, des vannes un peu cul et on en passes… oui Bayonetta est généreux. Le joueur se laisse embarqué dans une histoire dont il n’en a rien a carré, mais c’est pas grave, on sent poindre l’odeur de poudre et les coups de tatanes arrivés…Bayonetta fait partie de ces « beat them all »  décérébrés totalement décomplexés, bien  Z dans l’esprit et dont le seul but serait de repousser le côté  « too much »  d’un scénario déjà bien touché. Mais vraiment.

Pour faire simple, Bayonetta , c’est Devil May Cry, en plus speed, sexy, suprême, super et avec une héroïne de surcroit ! et quelle héroïne… en plus d’être roulée comme un mannequin et d’avoir la grande classe, notre  sorcière bien aimée(facile…) est  doté d’un arsenal à son image : tarée! Dante a  deux flingues ? Bayonetta en a quatre,  avec un finish sorti tout droit des enfers et option  talon aiguille dans la face qui rend bien…ajouter à  cela les armes classique, style shotgun, que tout  B.T.A actuel se doit d’avoir dans son cahier des charges, et vous aurez a peu près une idée de la chose…

 Mais le plus intéressant reste la possibilité de ralentir pendant quelque secondes la vitesse de façon à pouvoir non seulement esquiver les coups adverses, mais aussi d’enchainer le plus de combo possibles, par ailleurs nombreux. Du coup, botter des culs n’a jamais été aussi  jouissif et le sentiment de puissance n’est jamais  loin, d’autant que la jouabilité instinctive et une animation sans faille rajoutent au plaisir d’en  découdre avec les ennemis.

Ces derniers, plutôt inspirés niveau design, sont assez hargneux ; détail intéressant, leur première rencontre est toujours ponctuée d’une présentation du plus bel effet avec un petit historique. Sinon les boss  prennent plusieurs écrans 100 cm,  ils sont impressionnants  et plusieurs étapes sont généralement requis avant d’en arriver à bout, une constante chez Capcom. A côté de ça, vous aurez également  la possibilité de vous frottez à divers petits défis éparpillés un peu partout, afin de se faire plus de thunes ou tout simplement pour le scoring.

Esthétiquement, c’est joli et  indescriptible, comme un mélange de rêveries mâtinés d’influences religieuses diverses. C’est assez déroutant au départ, mais ca sort de l’ordinaires. Techniquement même de nos jours ça tient toujours bien la route , ne pas oublier qu’on est dans les débuts de l’ère PS3/360, quand même …musicalement on alterne entre j-pop  et ambiance jazzy qui colle relativement bien à l’esprit des différentes situations du jeu.

Le jeu est également  parsemé de séquences autres que le beat them all, de façon à varier un peu les plaisirs, comme l’inévitable course poursuite à  moto; il faut juste souligné que ces passages s’imbriquent bien au jeu de base, et qu’elles apportent une certaine diversité.

Bayonetta aura également l’occasion de pouvoir faire ses emplettes (potion ,armes, etc…) et  de customiser son  artillerie, par l‘intermédiaire d’un homme au dessein assez flou, du moins au début …mais bon, on s’en fout non ?

 

Donc

Se lancer sur Bayonetta, c’est la  garantie d’une  mise en veille de son cerveau dans les secondes qui suivent. Aucune réflexion, on vous demande juste de scorer avec la pose,  un point c’est tout, pas de fioritures, allez hop on dézingue à tout va! Et avec la pose si possible…Bayonetta est la définition même de ce que devrait être l’excès ou la démesure dans un beat them all, avec tout ce que cela implique, à savoir un rythme d’enfer, des boss stratosphériques, des séquences tellement barrées qui confinent au génie…et puis il y a Bayonetta, héroïne scandaleusement géniale, cela va sans dire…