1. Un écran AMOLED

S'il semble étonnant d'emblée de voir Sony adopter une technologie made in
Samsung, la qualité de ces écrans n'est plus à prouver en matière de
téléphonie mobile. Outre l'extraordinaire qualité d'image, notons que
l'angle de lisibilité est quasiment infini et que son utilisation peut
économiser jusqu'à quatre fois plus de batterie. Un sérieux point pour
l'autonomie.

2. Une résolution augmentée

Ca
peut sembler tomber sous le sens pour un constructeur ayant une telle
réputation en matière de technologie, mais le minimum pour la PSP2 sera
de délivrer une meilleure résolution que la PSP première du nom et de
permettre la lecture en natif du 1080p.

3. Un écran tactile

Dans l'absolu je ne suis pas énormément fan du tactile, mais c'est dans
l'ère du temps et une console portable semble difficilement pouvoir s'en passer aujourd'hui. S'il doit être tactile, l'écran de la PSP2 se doit
d'être capacitif avec un détecteur d'éclairage ambiant. Surtout, il doit avoir une finition antichocs et antitraces, un peu à la manière de ce
qu'offrent les smartphones haut de gamme.

4. L'abandon du
lecteur mécanique

L'UMD c'était bien, mais c'est fragile
et ça consomme énormément. Attention toutefois à ne pas tomber dans le
tout dématérialisé. D'abord n'est pas Apple qui veut, ensuite parce qu'à moins de proposer une connexion 3G payée par le géant Japonais,
difficile de céder à l'achat compulsif partout et tout le temps. L'échec de la PSP Go devrait faire réfléchir Sony. Le dématérialisé fonctionne
sur les produits Apple car les jeux n'ont ni les mêmes ambitions
(quoique) ni les mêmes tarifs. On voit mal Sony proposer des jeux à
7,99€ maximum. Que mettre à la place de l'UMD alors? Un mélange entre
les cartouches, à la capacité limitée, et le memory stick, au prix
onéreux. Le problème est qu'un tel support ne risque pas d'arranger le
piratage, mais c'est au niveau firmware que Sony doit mettre le paquet.

5. Une compatibilité totale avec le catalogue PS2

C'était
la promesse de la première PSP: une PSOne portable voire même une PS2
portable. Au final nous avons eu de bonnes adaptations PS2, mais des
ROMs PSOne pas assez nombreuses et surtout très instables (FF VIII).
Sony pourrait en profiter pour mettre sur son store le catalogue
PlayStation 2 a petit prix ou même, soyons fous, offrir un logiciel
permettant de ripper ses DVD PS2 pour les lire sur PSP2. Cela posera
sans doute des problèmes de sécurité et de piratage, mais il doit
certainement y avoir moyen de faire un logiciel qui "taguera" le jeu et
lui collera une espèce de DRM qui ne le rendra reconnaissable que par un seul système.

6. Un double stick analogique et quatre triggers

Le côté hardware était aussi une explication quant à la mauvaise
gestion du catalogue PSOne. Avec deux sticks analogiques, les FPS et les jeux d'action pourront enfin prendre tout leur sens. Avec quatre
gâchettes, moins indispensable mais bienvenu si ça tient dans la
machine, c'est un meilleur confort d'utilisation qui se dessine.

7. Une autonomie accrue

Si l'autonomie de la PSP pouvait
paraître acceptable pour des utilisateurs Parisiens qui pouvaient se
permettre de la recharger tous les jours, il faut reconnaître que les
cinq heures d'utilisation étaient un peu juste pour une utilisation plus intensive en continu. Ca va être difficile pour la PSP2 de proposer
mieux, surtout si le côté hardware s'upgrade en toute logique. L'écran
AMOLED et le support par cartes mémoires peut toutefois apporter un
début de solution. Un autre problèmes des batteries Sony est qu'elles
ont tendance à se décharger même lorsqu'elles ne sont pas sous tension.

8. Une console à clapet

Pour de très simples raisons de
protection et de robustesse, la PSP2 devrait idéalement pouvoir se
refermer afin de la mettre à l'abri des coups et d'un maximum de
poussière.

9. Tout multimedia?

Est-ce que la PSP2 devra proposer une surenchère en matière de couteau suisse
multimedia? Cela dépendra du public visé et du positionnement de la
machine. A mon avis ça devra être tout ou rien: soit Sony fabrique une
machine 100% gamer en revenant aux fondamentaux, soit il suit sa logique technophile et propose un appareil faisant lecteur MP3, video HD, GPS
et même pourquoi pas...téléphone. Pour le grand public, on peut même
imaginer une intégration en natif de Facebook et le téléchargement
d'applications via le PSN.

10. Une symbiose totale avec la
PS3

Sony doit inscrire sa PSP2 en totale intégration à
son univers console. En gros, cela signifie que la PSP2 devrait dans
l'idéal être un remote control pour tous ses jeux PS3, avec possibilité
de jouer à distance même via internet. Cela ferait de la PSP2 non
seulement une PSOne et une PS2 portable, mais également une PS3
portable! Les succès devront être inclus dans tous les jeux PSP2, et
celle-ci devra gérer sa liste d'amis PSN comme sur PS3, avec possibilité de voir qui est en ligne, d'écrire des messages, etc.