À seulement 28 ans, Alexandr Wang, jeune prodige de l’intelligence artificielle et nouveau visage de Meta, fait beaucoup parler de lui dans la Silicon Valley. Le milliardaire, connu pour avoir fondé Scale AI avant de rejoindre l’empire de Mark Zuckerberg, affirme que le prochain Bill Gates a déjà 13 ans.
À seulement 28 ans, Alexandr Wang, ancien fondateur de Scale AI et désormais à la tête du nouveau laboratoire d’intelligence artificielle de Meta, fait beaucoup parler de lui dans la Silicon Valley. Le jeune milliardaire, devenu célèbre pour avoir bâti sa fortune avant 25 ans, défend une vision radicale du futur de la technologie et du rôle des jeunes dans cette révolution. Selon lui, “le prochain Bill Gates est déjà en train de coder, quelque part, à 13 ans”.
Le prochain Bills Gates est déjà là ?
Depuis son arrivée chez Meta il y a à peine deux mois, Wang a déjà fondé un laboratoire de plus de 100 chercheurs et ingénieurs. Un effectif modeste comparé aux géants de la tech, mais selon lui, “plus dense en talents que n’importe quel autre”. Sa mission, rien de moins que la création d’une superintelligence, une IA capable de dépasser les capacités humaines. Un Bill Gates des temps modernes.
Son équipe est divisée en trois branches : la recherche, chargée de concevoir les modèles ; le produit, qui doit rendre ces outils accessibles aux milliards d’utilisateurs des plateformes Meta ; et l’infrastructure, centrée sur le développement de gigantesques centres de données. Wang affirme que la société dispose désormais de la puissance de calcul nécessaire pour “investir des centaines de milliards de dollars dans l’IA”. Meta, dit-il, a enfin le modèle économique capable de soutenir une telle ambition.

“Tout le code que j’ai écrit sera remplacé par l’IA”
C’est dans ce contexte qu’il s’adresse directement aux plus jeunes, en particulier à la génération Alpha, ces adolescents qui entrent aujourd’hui au collège. Pour Wang, c’est eux qui auront la plus grande opportunité de la décennie. “Si tu as 13 ans, tu devrais passer ton temps à ‘vibe coder’”, conseille-t-il. Cette expression, devenue virale dans la Silicon Valley, décrit une nouvelle manière de coder : non plus en écrivant des lignes de syntaxe, mais en dialoguant avec l’IA, en donnant des instructions naturelles pour générer du code fonctionnel.
Wang compare ce moment à l’essor des ordinateurs personnels dans les années 1980. À l’époque, Bill Gates ou Mark Zuckerberg avaient une longueur d’avance simplement parce qu’ils ont grandi au contact des premières machines. Aujourd’hui, les jeunes qui s’immergent dans les outils d’IA pourraient bénéficier du même avantage dans l’économie future.
Une révolution comparable à celle du PC
Pour Alexandr Wang, nous vivons un tournant technologique inédit. Il parle d’un “moment de discontinuité” : ceux qui passent du temps à comprendre et maîtriser les IA aujourd’hui pourraient prendre une avance considérable sur leurs pairs. “C’est une opportunité qui ne se reproduira pas”, prévient-il.
De nombreux dirigeants tech partagent cette analyse. Chez Google, environ 30 % du code serait déjà généré par des IA. Chez Klarna, son PDG affirme pouvoir tester une idée en 20 minutes là où il fallait autrefois plusieurs semaines. L’intelligence artificielle change la manière de concevoir les produits, et ceux qui sauront en tirer parti seront les leaders de demain.
Source : fortune