Guerrier, mage et voleur, la sainte trinité ! C'est sur ces trois personnages que repose le gameplay (et l'histoire sommaire) de Trine, un jeu de plate-forme vous permettant de permuter entre ces trois classes pour venir à bout des difficultés des différents tableaux : passages infranchissables, goblins surexcités, pièges en tout genre, etc. Le magicien peut conjurer des caisses ou des planches, tout comme faire léviter des objets ; le guerrier possède un bouclier et une épée pour éliminer les ennemis, ainsi qu'un gros marteau pour détruire le décor ; la voleuse tire à l'arc sur les cibles distantes, et utilise un grappin pour s'accrocher un peu partout et se balancer vers des lieux inaccessibles. Trine 2 reprend exactement ce gameplay, à peu de choses près.

Sois belle et tais-toi.

Ce que je reprochais à Trine après l'avoir terminé, c'était de toujours proposer cinquante solutions possibles au moindre problème, sans casser la tête à qui que soit. Trine 2 semble bien parti pour renouveler le procédé. Jamais je n'ai été arrêté plus de dix secondes sur un puzzle donné durant la courte période de la bêta servie par Frozenbyte. Cependant, on y voit tout de même des éléments supplémentaires qui pourraient se montrer très amusants, comme la possibilité de jouer avec l'eau pour faire pousser des plantes géantes, de bondir sur des champignons sauteurs ou de s'envoler sur de grosses bulles. Les combats se sont aussi avérés un poil plus intenses que dans mon souvenir de Trine premier du nom : le guerrier aura peut être enfin son utilité dans Trine 2 !

Gwâ !

Mais la seule chose qui soit sûre et certaine, c'est que Trine 2 est incroyablement, formidablement et magnifiquement plus beau que le 1, qui était déjà bien mignon. Très colorés et jouant à fond sur les éclairages et les animations du décor (même très subtiles), tous les niveaux sont des tableaux de contes de fées qui font briller les yeux. C'est presque trop de déballage artistique. Les animations, les voix et la narration terminent de nous immerger dans une chouette aventure qui s'annonce merveilleuse, à défaut, ou pas, d'être difficile.

Enchanté, c'est le mot idéal pour le joueur qui découvre Trine 2. Mais je l'étais aussi pour le premier Trine, et ça ne m'a pas empêché de terminer le jeu en me disant "ouais, bof". Si Frozenbyte a réussi pour ce deuxième opus à multiplier l'intérêt du gameplay autant que leur maîtrise de leur direction artistique, ça pourrait être valable. On verra...