Désormais ultra-célèbre, la Madame Irma du jeu vidéo, j'ai nommé Michael Pachter, vient de faire un petit mea culpa. L'analyste du cabinet Wedbush Morgan avait en effet mis en doute la capacité de Red Dead Redemption à séduire un large public, et alors que le titre sort aujourd'hui même officiellement chez nous, après quelques jours de commercialisation aux USA (où il est sorti le 18), le voilà qui déclare :

Je suppose que je devrais les traiter en visionnaires. J'ai été sceptique pendant longtemps, mais ils ont toujours cru qu'un Western, s'il était bien fait, se vendrait bien. Il semble qu'ils avaient raison depuis le début. Personne ne peut douter du fait qu'ils ont créé un grand jeu.

Perso, avec la combinaison de la formule gagnante d'un GTA, par les mêmes créateurs qui peuvent donc le revendiquer dans les pubs, et de l'attrait historique qu'a le Wild West pour les américains, je n'en ai jamais douté, mais comme je n'en avais fait part à personne et que je ne suis pas un analyste, c'est un peu facile de m'en vanter maintenant... (ce que je viens néanmoins de faire, j'en conviens).

Bref, Pachter ne s'est pas non plus arrêté à cette amende honorable, puisqu'il attend toujours, semble-t-il, son exemplaire du dernier né de chez Rockstar :

Peut-être qu'après ce commentaire, ils finiront par m'envoyer un exemplaire ; ils ne m'ont envoyé aucun jeu depuis que j'ai douté des ventes que ferait Bully...

Si nous n'avons pas de chiffres de vente pour l'instant (c'est encore bien trop tôt), on sait en revanche que RDR est le titre le plus pré-commandé chez Amazon Grande-Bretagne cette année, et que sur Amazon France, il rafle les trois premières places des plus grosses ventes du rayon sur 360 (neuf, vendeurs extérieurs et collector), et les deux premières sur PS3 (neuf et vendeurs extérieurs).

Finira-t-il sa course plus haut que Grand Theft Auto IV ? On verra bien...

-Via-