C'est ainsi, aujourd'hui on se congratule pour un Metascore ou une note Opencritic. Et hier, alors que les critiques tombaient les unes après les autres, la note moyenne du dernier jeu d'Insomniac a atteint un joli 89. Un titre de cette envergure, assurant au minimum une vingtaine d'heures de grand spectacle et de bonne humeur, avec un rendu aussi impeccable, cela demande forcément du travail. Mais contrairement à la plupart des AAA dénoncés régulièrement par des enquêtes fournies en témoignages, il n'y a pas eu d'abus.

Grant Parker, game designer du studio californien, a voulu ajouter un message à la note élevée :

J'apprécierais que des gens partagent. Parce que c'est important. Ratchet surPS5 a un score moyen de 89 et je ne peux parler pour personne dans l'équipe à part moi-même, mais je n'ai pas crunché une seule fois. 40h semaines tout au long du développement. Il est possible de travailler sur un grand jeu sans souffrir.

L'animatrice Lindsay Thompson a renchéri :

Je n'ai pas crunché une seule fois, durant toute la production. Quelques nuits tardives ici et là pour finir quelque chose, mais COMPLÈTEMENT SANS CRUNCH. C'est possible. Le bien-être de l'équipe laisse libre cours à la créativité.

Tous deux ont ajouté ne parler que pour eux-mêmes, mais croire que toute l'équipe avait eu de très bonnes conditions de travail et des managers à l'écoute. Il est donc possible d'amener un projet d'envergure à bon port sans épuiser ses équipes - chose qui avait été dénoncée pour des structures comme Rockstar, CD Projekt RED ou encore Naughty Dog.

À une époque où l'on encourage une productivité brutale et dénuée de considérations humaines, où l'on exige des employés qu'ils fassent toujours plus avec moins dans des délais ridicules, ces messages ressemblent à des arcs-en-ciel après une averse de grêle. Et si tout le monde se dirigeait vers ça, vous ne pensez pas que le monde irait mieux ?

Ratchet & Clank Rift Apart sera disponible sur PS5 ce vendredi 11 juin.