Après neuf années passées au sein du studio Tango Gameworks, fondé par Shinji Mikami en 2010, la directrice artistique responsable du fameux "mite ne", Nakamura quittait brusquement son employeur, non sans être entre-temps devenue la coqueluche des réseaux dits sociaux.

Comme le mite ne au milieu de la figure

Depuis, l'intéressée avait entamé une tournée des grands ducs qui semblait ne plus vouloir s'achever, affichant sa proximité avec de nombreux studios de par le monde afin d'en observer les pratiques, et allant jusqu'à obtenir la promesse de voir revenir en grâce l'illustre Okami, une licence sur laquelle elle avait pu travailler au sein du studio Clover.

Après une longue absence, elle annonce aujourd'hui en vidéo l'ouverture d'un tout nouveau studio. "Mon petit studio", précise-t-elle, déjà au travail sur une nouvelle licence, Nakamura occupant le poste de directrice artistique. La nouvelle patronne jure qu'elle laissera une grande marge de manoeuvre à ses troupes, des troupes qu'elle souhaite variées, et internationales.

Entre urbex et prises de vues, Nakamura revient sur son parcours et sa découverte de Resident Evil ou Devil May Cry, et son entrée en école d'art qui semble en découler.

Une fois disséqué en détails son passage sur scène qui vit s'envoler des semaines de travail pour assurer la présentation en anglais, la nouvelle responsable explique que son départ de Tango Gameworks fut motivé par son état de santé, malmené après 16 ans passés dans la cruelle industrie du jeu vidéo, qui n'a pas pour habitude d'épargner ses petites mains :

Je pense que partir pour quelque chose de mieux était le choix le plus sain qui s'imposait... Mais il y avait évidemment ce jeu sur lequel je travaillais. J'étais comme sa mère, mais il m'a fallu l'abandonner pour que quelqu'un d'autre puisse s'en occuper. C'était très dur, et je le considère encore comme mon propre enfant. Mais cela n'aurait pas eu de sens si je ne pouvais pas être en bonne santé. J'ai donc décidé de me mettre en retrait. Voilà ce qui m'a motivé à partir.

Il ne reste maintenant plus qu'à découvrir sur quel genre de titre planchent déjà les équipes d'Ikumi Nakamura, qui jure qu'elle ne prendra plus les jeux au sérieux comme ce fut le cas par le passé.