Alors que nombre de joueurs et observateurs doutaient de la sortie en bonne et due forme de l'Atari VCS, Atari a finalement commencé à envoyer des exemplaires de la "console" à des personnes qui avaient participé à son financement il y a plus de deux ans. Parmi les personnes qui ont réussi à mettre la main sur une VCS se trouve un vidéaste du nom de Kevin Kenson. Et sa nouvelle machine lui a donné une idée pour le moins particulière.

En effet, lorsqu'il a réalisé que l'Atari VCS pouvait être lancée en mode PC, il a entrepris de vérifier s'il était possible de faire tourner Cyberpunk 2077. Et il s'avère que oui. Les choses sont cependant loin d'être aussi simples que sur un ordinateur normal. Le vidéaste a avant toute chose dû installer Windows 10 sur la machine d'Atari.

Cette dernière étant en fait un très modeste PC tournant à l'aide d'un Système sur une Puce (SoC) et ne disposant que de 8 Go de RAM, il a ensuite dû limiter l'utilisation par le PC et Windows de ses ressources et générer de la RAM virtuelle à l'aide de l'espace disque inutilisé de son SSD.

Voir le monde brûler

Une fois tout cela fait, et après avoir testé plusieurs autres jeux sur sa VCS (nombre d'entre eux, dont Doom Eternal, ne fonctionnent pas), Kevin Kenson a installé Cyberpunk 2077. Avec succès. Étant donné la configuration normalement requise par Cyberpunk 2077, le YouTubeur suppose que c'est la mise à jour 1.06 du jeu qui permet à ce dernier de se lancer sur Atari VCS.

Et ce n'est pas parce que le jeu se lance sur Atari VCS qu'il tourne bien sur cette dernière. Même en mettant tous les paramètres du jeu sur "low," Cyberpunk 2077 tourne au ralenti sur la machine d'Atari. Et le lag entre les inputs du joueur et leur réalisation à l'écran rend le RPG quasiment injouable.

L'idée n'était donc pas de voir si Cyberpunk 2077 tourne mieux sur VCS que sur PS4 ou Xbox One. Mais plutôt de voir si un peu de bidouille permettait de lancer le jeu sur une machine bien trop limitée pour pouvoir le faire sur le papier. Voilà en tout cas une preuve supplémentaire que l'ingéniosité des gamers est sans limite.