Vous l'aurez compris : Capcom a cette semaine été victime d'une cyber-attaque menée par le groupe de pirates informatiques Ragnar Locker, qui affirme avoir dérobé plus d'un téraoctet de données via différentes branches de l'entreprise, au Japon et en Amérique du Nord.

Ils ont volé not' RE7 !

L'attaque qui a eu lieu ce lundi 2 novembre d'après un communiqué officiel porte sur de nombreux documents internes, tels que des fichiers comptables, des relevés de compte, des passeports d'employés, des contrats, des chiffres de vente, des correspondances internes, des présentations marketing, et même les célèbres NDA de l'industrie.

Le groupe adepte du ransomware a ainsi profité de données non-cryptées pour y apposer leur chiffrage, et exige donc de Capcom une rançon qui s'élève à 11 millions de dollars à payer en bitcoins, sans quoi le téraoctet sera vendu au plus offrant, et les données détruites sur les réseaux de l'éditeur.

Capcom, qui n'a officiellement pas pris contact avec Ragner Locker, s'est néanmoins exprimé sur le sujet :

Aux premières heures du 2 novembre, certains réseaux de notre groupe ont rencontré des problèmes qui ont empêché l'accès à certains de nos services, y compris nos serveurs de messagerie. Nous pouvons confirmer que ce problème est dû à une infiltration d'un tiers, qui a interrompu certaines opérations à partir de cette date. Capcom s'excuse pour tous les inconvénients qui pourraient toucher nos différents intervenants. À l'heure actuelle, rien n'indique que les informations de nos clients aient été touchées. Cet incident n'a pas non plus affecté l'accès à nos services en ligne et à nos différents sites Internet.

Capcom est actuellement en contact avec la police tout en menant une enquête, et en prenant des mesures pour restaurer nos systèmes informatiques. Nous vous informerons de la situation au fur et à mesure de nos avancées.

La firme d'Osaka n'est malheureusement pas la seule à avoir fait les frais du ransomware cette semaine, puisque l'entreprise italienne Campari Group, spécialisée dans la vente d'alcool, en a également été victime.

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