En effet, depuis le lundi 18 juin 2018, l'addiction aux jeux vidéo est considérée comme une pathologie par l'OMS avec la publication de la 11ème édition de sa Classification Internationale des Maladies à l'attention des praticiens (CIM-11), et a même été par la suite définitivement approuvée en mai 2019.

Ce qui a eu pour effet de placer cette 'addiction" sur une liste noire, dans laquelle on retrouve donc ce fameux "gaming disorder" qui rejoint de nombreux troubles mentaux, dépendances à l'alcool ou encore aux drogues dures. Sympa.

Cela n'a pas empêché l'OMS, à l'aide de grands éditeurs de jeux vidéo, de changer son fusil d'épaule le temps du confinement, afin de promouvoir le jeu vidéo comme facteur social de distanciation.

Jouer ensemble mais éloignés

En effet, depuis le 28 mars nous apprend BFMTV, les plus grands acteurs du secteur, parmi lesquels Activision Blizzard (Call of Duty, Wow...) et Zynga (jeux sur Facebook), ont lancé une grande campagne de promotion pour rappeler les mesures de distanciation sociale recommandées pour endiguer l'épidémie de coronavirus.

Le tout via des "messages, récompenses ou événements intégrés directement à leurs jeux respectifs", nous apprend USA Today, via le #PlayApartTogether.

L'un des représentants de l'OMS, Ray Chambers a dnc donné le ton :

Nous sommes à un moment crucial pour évaluer les retombées de cette pandémie. Les sociétés de l'industrie de jeux vidéo ont une audience mondiale - et nous encourageons tout le monde à #PlayApartTogether (jouer chacun de son côté, mais ensemble). Plus de distanciation physique + d'autres mesures aideront à aplanir la courbe + à sauver des vies.

Comme quoi, on préfère largement entendre ceci, malgré tout...