Et à ce petit jeu-là, il y a fort à parier qu'un certain Alf Condelius aurait sans doute mieux fait de réviser ses classiques avant de déclarer en octobre 2018 qu'Ubisoft "ne pouvait pas se permettre d'être ouvertement politique dans ses jeux", alors qu'il se trouvait interrogé sur le message d'un certain The Division 2.

Depuis lors, le géant français se trouve régulièrement confronté à la question, et l'on imagine que les réalisateurs et producteurs de titres comme Watch Dogs Legion ou Ghost Recon : Breakpoint remercient chaque jour qui passe leur bien-aimé collègue.

Mais alors qu'un "ex" du nom d'Alex Hutchinson balançait il y a quelques jours que "chaque équipe sait très bien que ce qu'elle fait est politique", le PDG de l'entreprise Yves Guillemot a à son tour été cuisiné sur le sujet par nos confrères du site Games Industry.

Sans doute soucieux de mettre fin à la polémique, l'intéressé a pris la parole sur le sujet :

Le but de nos jeux est de faire réfléchir aux différentes possibilités qui peuvent exister. Nous souhaitons montrer qu'il existe plusieurs opinions, et qu'il faut se forger la sienne.
Nous ne pouvons pas montrer tous les points de vue, mais ce n'est pas parce que l'on incarne un Ghost dans Wildlands que l'on comprend ce que les autres protagonistes peuvent vivre et ressentir.
Il nous faut faire attention, et rester dans le divertissement. D'autres médias peuvent vous apprendre plus de choses sur ce genre de sujets, et notre but est à chaque fois de rester crédible, tout en proposant des jeux drôles et intéressants.

Voilà qui ressemblerait presque à une réponse de normand. En même temps, de la part de l'Union des Bretons Indépendants...

L'histoire ne dit évidemment pas si cette sortie de Guillemot suffira à éteindre l'incendie, mais il y a fort à parier qu'avec les récentes tribulations que l'on observe Outre-Manche et l'arrivée d'un certain Watch Dogs Legion post-Brexit pour le 6 mars 2020, Ubisoft risque fort d'être à nouveau cuisiné sur le sujet...