Il n'y a pas que FIFA 20 et eFootball PES 2020 dans la vie. Il y a le basket, la NBA et NBA 2K20 surtout. La preuve, ces derniers jours avec la sortie du trailer du mode My Career, l'un des modes de jeu (si ce n'est LE mode) le plus prisé des joueurs, et la sortie, surtout, de la démo du prochain opus, daté dans les bacs pour le 6 septembre prochain, et disponible depuis mercredi soir.

Mais avant de vous faire une idée de ce que seront les prochaines aventures de nos franchises préférées derrière vos écrans, nous avons compilé pour vous nos impressions sur cette édition, découverte il y a quelques jours à peine à Los Angeles, dans le quartier de Culver City, aux côtés d'une quarantaine de journalistes, influenceurs, YouTubers, dont les Français PAF et BrokyBrawks. Après quatre heures de hands-on, on a de quoi dire. Et de quoi vous montrer, avec un petit paquet de vidéos en approche sur notre site.

Une carrière immersive comme promis

Avant de vous arroser de vidéos de gameplay, le mieux, c'est déjà de commencer à en parler. Honneur au mode My Career, qui jouit, comme on vous l'a dit précédemment, de la patte du "King" LeBron James. La pépite d'Akron, via sa société de contenus audiovisuel SpringHill Entertainment, a assuré la production de ce mode, histoire d'assurer une immersion totale, entre prise de bec avec vos mentors, gestion du stress lié à la signature d'un contrat et la pression mise sur vos épaules, par votre coach, mais aussi vos sponsors. Sans oublier l'ennemi du sportif, la blessure !

On pourra toujours commencer par l'aspect un peu négatif de ce mode, à savoir des cinématiques à rallonge... mais on va être honnête avec vous, on a plutôt été "hypé" par l'ensemble. Que les allergiques aux saynètes à gogo se rassurent, on peut les zapper. Mais c'est se priver de l'essence même du travail fourni par les équipes de Lebron James et de la profondeur émotionnelle des péripéties de notre talent en short, bien décidé à dribbler tous les écueils d'une carrière pour percer. Au-delà de la trame, immersive à un point rarement atteint selon nous, le plus bluffant reste encore et toujours le travail de motion capture autour des guests, avec des mentions spéciales pour Monsieur Idris Elba ou encore Rosario Dawson, avec des gestuelles criantes de mimétisme. Bref, pour peu, on se croirait au ciné ou devant une excellente série Netflix. Et puis, ce que l'on aime par-dessus tout, c'est la possibilité de pouvoir passer tout le circuit initial (université, premier agent, Draft Combine, qui fait son retour dans le mode !) pour se lancer direct dans le bain de la NBA.

Une création plus simple mais aussi plus poussée

La création de votre avatar a aussi subi une refonte intéressante. Celle-ci est plus lisible, plus logique. Avec l'aide de quatre graphiques (des camemberts statistiques, sans les pourcentages mais avec un code couleur très simple), vous pouvez déterminer quel type de joueur vous souhaitez être. Plutôt shooteur mais avec un peu de playmaking ? Plutôt finisseur mais avec une grosse présence défensive dans la raquette ? La création passe désormais par ses quatre attributs (finition, shoot, capacité à faire jouer, défense/rebond). Il en va de même pour le physique de votre avatar, dont vous pourrez déterminer un profil selon certains critères (agilité, puissance, verticalité) qui en impacteront logiquement d'autres (vitesse, accélération, force...). Place ensuite à l'attribution de vos points (467 en tout) à répartir selon les quatre attributs cités plus haut et qui vont régir vos badges de développement.

Bref, on reviendra plus tard - lors du test - sur la customisation à la fois simple, logique (franchement), mais très poussée de votre personnage, puisque vous pourrez vous en donner à coeur joie sur la démo. Le My Player Builder a surtout d'intéressant - en plus du choix de votre Takeover - la capacité à déterminer de quel type de star NBA votre Build se rapproche (dans notre vidéo, on était dans la lignée de Klay Thompson) mais aussi celle de vous offrir l'opportunité de tester celui-ci au niveau maximal de votre potentiel. Alléchant de pouvoir voir le nombre de badges caractéristiques que vous pourrez attribuer dans le futur (ou non du coup) à votre protégé et de le tester au plus haut niveau, afin de savoir si vous êtes dans le vrai ou pas.

Un circuit féminin respecté, un gameplay plus permissif

Un peu de gameplay pour finir ces premières impressions. On va faire honneur aux dames et à la WNBA, qui débarque cette année. On n'a pas ressenti l'effet d'un ajout gadget ou politique manette en mains, mais plutôt une réelle volonté d'offrir une véritable exposition au circuit féminin dans NBA 2K. En vue d'une intégration plus importante des filles dans la NBA 2K League ? On peut le penser. En tout cas, la différence physique est flagrante avec les hommes, ainsi que le rythme, plus lent, moins alerte mais avec un niveau très technique. Enfin, les quelques parties passées avec les stars NBA nous ont permis d'apprécier un jeu plus accessible, plus permissif sur certains points, notamment au niveau des interceptions, avec un peu moins de rigidité de la part de l'arbitre ou encore dans l'exécution des dribbles. Mais on aura l'occasion, une fois de plus, de revenir plus en détail sur cet aspect du jeu lors du test final. En attendant, on vous laisse apprécier, en vidéo, la nouvelle interface du menu My Player Builder. Et d'ici là, bonne démo !


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