Comme le rapporte la BBC, pour Neil McArthur, directeur général de la Gambling Commission, les achats intégrés dans un jeu comme FIFA ne peuvent être considérés comme des jeux de hasard.

S'adressant au comité de la Culture, des Médias et du Sport, il a fait part de ses préoccupations vis-à-vis de l'exposition des enfants aux jeux présentant des loot boxes, mais est arrivé à la même conclusion qu'en novembre 2018. Il n'y a aucun moyen officiel de monétiser les récompenses. Pour que cela tombe sous le coup de la législation des jeux de hasard, il faudrait que celles-ci soient de l'argent ou ait une valeur monétaire ou de transaction.

Il y a d'autres exemples de choses qui ressemblent à du jeu de hasard que la loi ne considère pas comme tel - à l'instar des prix lors de certaines compétitions, sauf que le fait de pouvoir jouer gratuitement ou d'avoir un droit d'entrée gratuit d... Mais ils sont très proches de la loterie.

Le directeur du programme de la Gambling Commission, Brad Enright, a quant à lui reconnu qu'Electronic Arts devait "constamment batailler avec des marchés secondaires", souvent des sites tiers, en matière de monétisation des récompenses, pour laquelle il existe une demande. L'absence de sanctions officielles à leur encontre empêche la classification en jeu d'argent. Il termine en expliquant que des éditeurs comme Valve, souvent cité pour Counter-Strike : Global Offensive, devrait tenter d'agir davantage. Comme le reste de l'industrie.

On rappelle que plusieurs pays analysent la question des lootboxes depuis un moment et que la Belgique, elle, a tranché en interdisant tout simplement la pratique, ce qui a obligé plusieurs éditeurs comme EA, Konami, et même Nintendo à s'adapter.