Et la raison officiellement mise en avant par le tenant de la bourse du premier éditeur mondial réside dans les changements de goûts observés (ou imaginés) par Electronic Arts :

Nous souhaitions propulser le gameplay à un niveau supérieur [...], mais au fur et à mesure, le jeu ressemblait de plus en plus à une aventure linéaire, ce qui ne plaît plus autant qu'il y a cinq ou dix ans.

Réduit à une équipe d'environ 80 personnes, le studio californien était en plus devenu "trop petit" au vu des standards du mastodonte Electronic Arts. La possibilité de stopper le développement pour repartir sur de nouvelles bases plus en phases avec les goûts d'un public plus "contemporain" a été vue comme trop coûteuse par l'éditeur, qui n'a donc eu selon ses dires pas d'autre choix que de fermer Visceral Games.

Pour rassurer les familles des victimes, EA précise néanmoins qu'une "large portion" (pas de frites, hein) des développeurs licenciés ont bien été recasés dans d'autres studios propriété de l'éditeur.

Voici donc l'autre moitié du récit, bien que l'on imagine que l'angle choisi a également été fonction du profil des petits veinards assistant à l'événement. Mais rassurez-vous : le temps délie les langues, et il y a fort à parier que nous entendrons à nouveau parler de la fermeture de Visceral Games...