On aura beau dire ce que l'on veut sur Total War : Warhammer, ça reste l'un des meilleurs épisodes de la série même si l'univers ne plait clairement pas à tout le monde. On pouvait se dire qu'avec le premier jeu, The Creative Assembly avait déjà fait le tour et que rien de bien plus intéressant pourrait montrer le bout de son nez. Pourtant ce deuxième volet s'annonce comme une très bonne surprise.

Un Vortex pour les gouverner tous

Nous aurons l'opportunité de diriger 4 nouvelles races sur deux nouveaux continents : le Nouveau Monde et la Lustrie.

  • Hommes-lézards
  • Elfes Noirs
  • Hauts Elfes
  • Skavens

Lors de la présentation nous avons pu notamment admirer la toute nouvelle carte de campagne et le fameux Vortex arcanique au centre de la map. Il s'agit de l'objectif principal pour chacun des peuples occupants ces terres lointaines. Les Haut-Elfes sont les plus fervents défenseurs de ce vortex, car ils protègent le continent de l'avènement du chaos. Les Hommes-Lézards, fidèles à leurs idéaux n'ont quant à eux qu'à coeur de protéger leur civilisation et donc de protéger (à leurs manières) le vortex. Enfin et on s'en doute, les Elfes Noirs et les skavens veulent précipiter le monde dans l'obscurité et donc détruire cette ancienne magie.

Autour de tout ça on a de vastes plaines verdoyantes, des montagnes dont on ne distingue même pas la cime mais aussi un continent très exotique, avec ses jungles et ses temples d'inspirations Maya. Le Nouveau Monde et la Lustrie s'inspire clairement de l'Amérique du Nord et de l'Amérique du Sud et ça fonctionne merveilleusement bien.

Les Hommes-Lézards, une faction où l'on ne boude pas son plaisir

Nous avons ensuite pu jouer les Hommes-Lézards face à des hordes de Hauts Elfes, et autant le dire tout de suite ce fut une très belle surprise. Utilisant littéralement des dinosaures dans leurs rangs, les Hommes-Lézards sont extrêmement jouissifs à jouer. Faire fondre une horde de raptors sur des Hauts Elfes en pleine crise de panique est grisant. Ca l'est d'autant plus quand en parallèle, notre bien aimé général à dos de T-Rex vient décimer et enfoncer les lignes ennemies. À coté de cela, on a aussi la possibilité de faire appel à des sortes de ptérodactyles pouvant larguer des bombes incendiaires directement sur l'armée ennemie.

Malgré ses moyens colossaux, la victoire n'est jamais acquise et dès que l'on rehausse la difficulté, c'est l'enfer qui se déchaîne sur nous.

Une IA enfin à la hauteur ?

Contournements, feintes, analyses topographie. L'ennemi est intelligent et encore un cran au dessus du jeu précédent. C'est une grosse victoire pour Creative Assembly car à chaque nouvel épisode, la communauté réclamait une IA enfin digne de ce nom. C'est désormais chose faite. Non seulement elle est intelligente mais elle jouit en plus de bonus quand on est en mode de difficulté maximum.

Rien de bon pour vos nerfs. Pour le reste le jeu est fidèle à lui-même, utilisant toujours le même moteur que Warhammer premier du nom, ça fait le travail sans être bluffant. Il faudra sûrement attendre l'épisode historique pour espérer un gap à ce niveau-là, comme c'est le cas pour chaque nouvel épisode.

ON L'ATTEND... AVEC IMPATIENCE !
Faisant partie d'une trilogie, le jeu ne renouvelle pas la série mais propose suffisamment de contenus pour être qualifiée de "bonne suite". C'est en tout cas le chemin que Total War : Warhammer II est en train d'emprunter avec panache. Races intéressantes, IA au top, carte du monde exotique... Le jeu va faire le bonheur des fans de Warhammer et suffira clairement à faire patienter les fans ultra de Total War qui attendent avec impatience l'épisode historique.