Après Christophe Balestra de Naughty Dog, c'est donc un autre "grand" du milieu vidéoludique (et même technologique), qui quitte sa société. Palmer Luckey, fondateur d'Oculus Rift, casque de réalité virtuelle bien connu, a quitté ses fonctions chez Facebook, qui avait racheté la marque en 2014.
Le jeune homme de 24 ans (eh oui seulement !), avait visiblement fait silence radio depuis ses tweets en faveur de Donald Trump lors des élections américaines de novembre dernier, mais également son implication dans le financement d'un groupe d'extrême droite américain. Ce qui était très mal passé au sein de Facebook, réputé démocrate, comme la plupart des entreprises de la Silicon Valley.
Les conséquences furent assez dommageables puisque plusieurs développeurs avaient cessé de produire du contenu qui était prévu pour l'Oculus VR.
Il est pourtant difficile de savoir précisément si ce sont bien ces soucis médiatico-politiques qui ont fini de le faire disparaître de l'organigramme de Facebook, et du coup d'Oculus.
La société a toutefois tenu à produire un communiqué qui ne semble pas donner plus de précisions quant à cette éviction :
Palmer sera profondément regretté. L'héritage de Palmer s'étend bien au-delà d'Oculus. Son esprit inventif a aidé à lancer la révolution de la réalité virtuelle moderne et a contribué à la construction d'une industrie. Nous sommes reconnaissants pour tout ce qu'il a fait pour Oculus et la VR, et nous lui souhaitons tout le meilleur .
Palmer Luckey ne s'est pas exprimé publiquement depuis cette annonce. Rappelons qu'il avait vendu Oculus à Facebook pour 2 milliards de dollars. On imagine qu'il n'est pas parti les mains vides...
Reste à savoir ce que deviendra Oculus sans son créateur originel.