Il arrive qu'on tape sur le jeu vidéo à tort et à travers en expliquant qu'il rend violent ou dépendant. Mais on peut également lui prêter des vertus, ce que révèlent certaines études (comme celle affirmant que Super Mario 64 améliore les capacités cérébrales).

Dans le cas de Matthew Bennett, c'est une autre affaire. Dans son récit intitulé "Comment Sonic m'a aidé à vaincre le cancer", il décrit la façon dont, à 12 ans, sa partie de Sonic, offert par ses camarades avec une Mega Drive, lui a permis d'oublier le pire : un cancer qui aurait pu le priver de sa jambe gauche, voire le tuer.

Il y évoque comment il représentait ses souffrances dans cet univers virtuel, qui l'obsédait, l'énergie communicative du hérisson bleu, auquel il s'identifiait, et comment il voyait son médecin : en Dr Robotnik, qu'il finira par vaincre dans le jeu...

Un texte poignant que nous vous invitons à lire dans son intégralité sur Motherboard - et qui n'est pas sans rappeler la missive qu'un Gameblogueur, que nous saluons, nous avait adressée il y a un certain temps...