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Alison Rapp était assignée au marketing et à la communication de la division Treehouse de Nintendo, dédiée à la localisation et la traduction des jeux japonais de la marque aux Etats-Unis.

Bien qu'elle n'ait jamais eu quoi que ce soit à voir avec les révisions apportées à de jeux comme Xenoblade Chronicles X (n'autorisant pas de régler la taille de la poitrine d'un perso féminin à la création) ou Fire Emblem Fates (qui a perdu quelques éléments controversés) pour le marché occidental, la jeune femme, ouvertement féministe, a été victime de harcèlement à un très haut niveau.

"Pas une bonne représentante"

Son essai de fin d'étude traitant de la législation des différents États concernant les lois anti-pédophilie, des tweets plutôt limites au contexte un peu flou, et même des wishlists d'Amazon ont été déterrés en vue de la discréditer et la faire tout simplement licencier de Nintendo.

Chose qui a fini par arriver il y a quelques jours. 

Aujourd'hui, une décision a été prise : je ne suis plus une bonne représentante de Nintendo et j'ai été licenciée.

Rapp a établi un lien entre sa situation professionnelle et le fait d'avoir été une cible de choix sur les réseaux sociaux, ou elle n'a jamais cessé de se défendre face notamment à des membres du mouvement GamerGate, ce qui lui avait valu de ne plus avoir le droit de s'exprimer au nom de la compagnie...

Une histoire de travail au noir ?

Mais Nintendo of America a tenu à clarifier : son renvoi serait dû au fait qu'elle ait eu un second boulot en parallèle.

Bien que le licenciement de mademoiselle Rapp intervienne après qu'elle a été sujette à diverses critiques de la part de certains groupes via les réseaux sociaux voilà plusieurs semaines, les deux faits ne sont en aucun cas liés.

Nintendo est une compagnie qui encourage la diversité aussi bien en son sein que dans l'industrie du jeu vidéo en général. Et nous rejetons fermement le harcèlement d'individus basés sur le genre, la race ou  les croyances personnelles.

Nous souhaitons à Mademoiselle Rapp le meilleur pour ses futurs projets.

L'américaine a par la suite confirmé avoir effectué un job non déclaré, sous un autre nom, dans le but de rembourser plus rapidement son emprunt étudiant.

Une pratique qu'elle dit "tolérée" par la société, ce qui appuie selon elle l'idée que, sans la campagne de dénigrement la visant, rien de tout ceci ne serait arrivé.

Difficile de savoir de quel côté est la vérité. On ne le saura probablement jamais. Toujours est-il que l'absence de soutien pendant les turbulences rencontrées par Alison Rapp ainsi que le timing intriguent. Et qu'on aurait tendance à penser que les harceleurs ont gagné...

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