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Tête de proue du studio Hello Games, Sean Murray a donc voulu revenir sur son prochain bébé et sa récente présentation à la Gamescom, en donnant des détails sur la taille impressionnante de l'univers procédural de No Man's Sky. Avec notamment quelques chiffres assez hallucinants...

Chaque planète est liée à un chiffre aléatoire qui va tout définir. Un simple chiffre aléatoire génère chaque brin d'herbe, arbre, fleur et créature. (...) Ce chiffre définit vraiment le nombre de planètes que vous pouvez découvrir avant que les choses ne deviennent trop hors de contrôle. (...) Nous appliquons un système de 64 bits, ce qui fait 2 à la puissance 64... soit 18.446.744.073.709.551.616 planètes possibles. Même en découvrant une planète par seconde, il faudrait 585 milliards d'années pour toutes les trouver.

Voilà qui devrait rassurer tous les joueurs qui se posaient des questions sur les limites de ce principe de découverte "infini" de planètes... L'exploration et la découverte, justement, sont bel et bien selon Sean Murray l'essence même de No Man's Sky, comme il l'explique dans son post :

J'approchais de la surface d'une planète quand il s'est soudainement mis à pleuvoir. Quand je me suis posé, j'ai fait peur à un chevreuil qui s'est mis à galoper dans les bois entre les arbres. J'étais bluffé, parce que je n'avais jamais vu aucun de ces systèmes avant, mais aussi parce que j'avais l'impression de découvrir un nouvel endroit. (...) En bref, ce genre de moments résume ce qu'est No Man's Sky, à mon avis.

Mais en même temps, au delà de ces 18 millions de milliards de planètes à découvrir et de ce sentiment d'être un explorateur de l'espace, c'est plus probablement ce qu'on fera réellement dans ce vaste univers qui interpelle encore les joueurs. Mais qu'ils se rassurent : il y aura des choses à faire, même si cet aspect n'est que rapidement abordé par Sean Murray, sans détails ni explications :

Bien sûr, il y a du commerce, des combats, des armes, des vaisseaux et une trame de jeu, mais pour moi, vraiment, ce sont les moments calmes de découverte qui font tout le jeu.

A noter également que dans son article, le patron de Hello Games est d'abord revenu sur sa présentation du jeu à la Gamescom (lire le "à lire aussi" plus haut), et il semblerait que nous n'ayons pas été les seuls à avoir été un brin déçus d'entendre qu'il n'avait pas eu envie d'aller à Cologne, de ne pas en voir plus vu sur le jeu à cette occasion, et que ce soit revenu à ses oreilles :

(No Man's Sky) a suscité beaucoup d'intérêt et d'enthousiasme pour un jeu indépendant. J'ai même encore du mal à m'y faire. À tel point que je n'avais pas envie d'aller à la Gamescom. En fait, nous n'avions jamais montré le jeu aux médias européens et nous culpabilisions un peu.

Sony a mis une salle à notre disposition, j'ai fait une démo à 100 journalistes et j'ai fait une présentation un peu décousue... pendant laquelle je n'aurais apparemment pas regardé le public une seule fois :(

Sans rancune Sean ! A vrai dire cet événement ne change en rien toute l'excitation qu'on peut avoir à la simple évocation de No Man's Sky, projet aussi intriguant et ambitieux qu'alléchant... et on ne désespère pas de le découvrir enfin plus en profondeur !

[Source : PlayStation Blog]