Devant le succès de Medal of Honor, série débutée en 1999, Activision a lancé sa propre licence de FPS militaire : Call of Duty. Paru sur PC et Mac en 2003, le nom de code du premier Call of Duty était "Medal of Honnor Killer". Le ton était donné.

C'est dans une interview pour MCVUK, que des anciens membres d'Infinity Ward dévoilent des informations concernant les débuts de Call of Duty. On apprend par exemple qu'Activision cherchait à créer une grosse licence qui puisse connaitre le succès des deux côtés de l'Atlantique. Et à l'époque c'était le FPS militaire sur la Seconde Guerre Mondiale qui marchait fort.

L'éditeur américain a donc voulu imposer sa propre marque et ainsi tuer Medal of Honor. En effet, avant qu'un nom définitif ne soit trouvé pour cette fameuse licence de guerre, le projet avait pour nom de code "Medal of Honor Killer". Les équipes se sont donc focalisées sur le "fun" du jeu se disant que si le jeu était fun, il se vendrait bien.

Si Infinity Ward s'est beaucoup inspiré de Medal of Honor : Débarquement Allié, il n'était pas évident, à l'époque, pour les équipes de surpasser le titre d'Electronic Arts sans pour autant le copier. Il fallait donc trouver une nouvelle idée directrice pour le jeu.

Au départ Call of Duty proposait une histoire similaire à ce que l'on retrouve dans l'univers de James Bond : un espion, des méchants nazis, une mission secrète, une menace nucléaire. Mais Infinity Ward est revenu sur la formule que nous connaissons aujourd'hui avec cette idée qui est de suivre des évènements avec trois points de vu différents : celui d'un américain, d'un russe et d'un anglais.

La suite, vous la connaissez, le succès de la licence Call of Duty n'a cessé de croître avec les années jusqu'à devenir le phénomène qui réunit chaque fin de saison des millions de joueurs devant leurs écrans.