Si vous êtes familiers de l'univers de Rayman, vous savez qu'il traverse des mondes aux thèmes très variés. Et que l'excellent Jungle Run, sorti l'an passé, n'en exploitait pas beaucoup ! Eh bien, là, avec Fiesta Run, c'est l'univers dit "gourmand" qui est à l'honneur ! Autrement dit, à vous les cuisines pleines de piñatas et de saucisses rigolardes ; les eaux glacées remplies de citrons rebondissants, de glaçons prêts à vous écraser et de parapluies cocktails. Le tout sur des musiques Mariachi sous hélium à vous rendre complètement dingue. Rien de neuf alors pour ce jeu d'auto-run où il est question de sauter, planer et coller des bourre-pifs bien timés ? Ne vous inquiétez pas. Même si je suis sûr que vous pourriez vous contenter d'un add-on de ce calibre, d'autant que l'ensemble a l'air un poil plus joli, il n'y a pas que l'atmosphère qui change.

Marrage pour tous

Le concept est là, toujours aussi efficace. Ce runner se révèle on ne peut plus simple à prendre en main, fun, mais impitoyable dès lors qu'on ne parvient pas à doser ou anticiper correctement les trajectoires. Laissant entrevoir une architecture globale de très haute tenue, les niveaux "d'échauffement" du premier monde traversé sont à la portée de tous dès lors que l'on essaie d'obtenir la totalité les Lums disséminés. En revanche, très vite, ça devient peau de vache et compagnie et ça peut se jouer à un cheveu. Surtout lorsqu'il faut jongler entre les différentes aptitudes de Rayman (Globox et les Ptizêtres devraient être déblocables par la suite) et les nouveaux éléments de gameplay : la nage, le rétrécissement - à travers des trompettes - le coup de poing lancé. Cela rajoute encore un peu de piment et promet du die & retry bien costaud.

Niveau défi, un mode Invasion, déjà introduit dans Rayman Legends, permet de retourner dans un lieu fini à 100% pour vérifier qu'on est bien un cador. Mais il faut aussi penser aux noobs. Les développeurs ont donc intégré des bonus à acheter (indices, cœurs, punchs) et une fonction Perfect Run, permettant de connaître les pièges d'un niveau et même l'emplacement des Lums. M'enfin, après, faut appliquer. Parmi les petites nouveautés, on note un peu de social avec un partage de ses exploits, notamment sur Facebook et une progression à la Candy Crush, sur une map où l'on peut comparer avec ses potes ses avancées sur les plus de soixante-quinze niveaux prévus, étalés sur quatre mondes.

Que dire, à part que si vous avez succombé à Jungle Run auparavant, vous n'avez aucune forme de raison de résister à Fiesta Run. L'ambiance est toujours aussi incroyablement débile, la réalisation au top, le gameplay diabolique et précis... Ca sent le craquage obligatoire pour la sortie, prévue pour cet automne 2013 sur les tablettes et smartphones iOS et Android. Oh que oui.